The Ouija Board - Laurie Anderson

In 1978, I spent some time in California in the fall, looking for a quiet place to live. I finally found what seemed to be the perfect apartment. But the night after I moved in I heard a tremendous pounding sound. As it turned out, I had moved in right above a Hawaiian hallow log drum school. Every other night, it was converted into a hula school with a live band of six Hawaiian guitars.

I decided to soundproof my place but I didn't hang the door very well and all the sounds kept drifting in. About this time, like a lot of New Yorkers who find themselves on the West Coast, I got interested in various aspects of California's versions of the occult. We would sit around at night when the Santa Anna winds howled outside, and ask questions to the ouija board. I found out a lot of information on my past 9,361 human lives on this planet. My first life was as a raccoon.



— And then you were a cow. And then you were a bird. And then you were a hat, spelled the ouija.



We said “a hat?” We couldn't figure it out. Finally we guessed that the feathers from the bird had been made into a hat. Is this true?



— Yes, spelled the ouija. Hat counts as half life.



And then?



— Hundreds and hundreds of rave eyes.



Now this is apparently my first life as a woman, which should explain quite a few things. Eventually though, the ouija's written words seemed to take a kind of personality, a kind of a voice. Finally we began to ask the board if the ouija would be willing to appear to us in some other form.



— Forget it, forget it, forget it, forget it, forget it, forget it.



The ouija seemed like it was about to crash. Please, please, what can we do

En 1978, j'ai passé quelque temps en Californie à l'automne, à la recherche d'un endroit calme pour vivre. J'ai finalement trouvé ce qui semblait être l'appartement parfait. Mais la nuit après mon emménagement, j'ai entendu un énorme bruit de martèlement. Il s'est avéré que j'avais emménagé juste au-dessus d'une école hawaïenne de tambour à grumes. Tous les deux soirs, il était transformé en école de hula avec un groupe de six guitares hawaïennes.

J'ai décidé d'insonoriser ma maison mais je n'ai pas très bien accroché la porte et tous les sons ont continué à dériver. A cette époque, comme beaucoup de New-Yorkais qui se retrouvent sur la côte ouest, je me suis intéressé à divers aspects de la Californie. versions de l'occulte. Nous nous asseyions la nuit quand le vent de Santa Anna hurlait dehors et posions des questions au conseil d'administration de ouija. J'ai découvert beaucoup d'informations sur mes 9 361 vies humaines passées sur cette planète. Ma première vie a été celle d'un raton laveur.



- Et puis tu étais une vache. Et puis tu étais un oiseau. Et puis tu étais un chapeau, épelait le ouija.



Nous avons dit "un chapeau?" Nous ne pouvions pas le comprendre. Enfin, nous avons deviné que les plumes de l'oiseau avaient été transformées en chapeau. Est-ce vrai?



Â? Oui, épelé le ouija. Le chapeau compte pour la demi-vie.



Puis?



Â? Des centaines et des centaines d'yeux délirants.



Maintenant, c'est apparemment ma première vie de femme, ce qui devrait expliquer pas mal de choses. Mais finalement, les mots écrits de l'ouija semblaient prendre une sorte de personnalité, une sorte de voix. Finalement, nous avons commencé à demander au conseil si le ouija serait disposé à nous apparaître sous une autre forme.



Â? Oubliez-le, oubliez-le, oubliez-le, oubliez-le, oubliez-le, oubliez-le.



L'ouija semblait sur le point de s'écraser. S'il vous plaît, s'il vous plaît, que pouvons-nous faire