The Geographic North Pole - Laurie Anderson

The summer of 1974 was brutally hot in New York and I kept thinking about how nice and icy it must be at the North Pole. And then I though, “Wait a second, why not go?” You know, like in cartoons where they hang going to the North Pole on their door knobs and they just take off.

So I spent a couple of weeks preparing for the trip, getting a hatchet, a huge backpack, maps, knives, sleeping bags, lures and a three month supply of Banic, a versatile high-protein paste that can be made into flat bread, biscuits or cereal.



Now I had decided to hitch hike and one day I just walked out onto Austin Street, weighing down seventy pounds of gear, and stuck out my thumb.



— Going North? I asked the driver as I struggled into a station wagon.



After I got out of New York, most of the rides were trucks until I reached the Hudson Bay and began to hitch in small male planes. The pilots were usually guys who'd gone to Canada to avoid the draft or else embittered Vietnam vets who never wanted to go home again. Either way they always wanted to show off a few of their stunts. We'd go swooping along the rivers doing loop do loops and baby

L'été 1974 a été extrêmement chaud à New York et je n'arrêtais pas de penser à quel point il devait être agréable et glacé au pôle Nord. Et puis je me suis dit: Attendez une seconde, pourquoi ne pas y aller? Vous savez, comme dans les dessins animés où ils sont accrochés au pôle Nord sur leurs boutons de porte et ils décollent.

J'ai donc passé quelques semaines à préparer le voyage, à obtenir une hache de guerre, un énorme sac à dos, des cartes, des couteaux, des sacs de couchage, des leurres et une réserve de trois mois de Banic, une pâte riche en protéines polyvalente qui peut être transformée en pain plat, biscuits ou céréales.



Maintenant, j'avais décidé de faire de l'auto-stop et un jour, je suis sorti sur Austin Street, pesant soixante-dix livres d'équipement et j'ai sorti le pouce.



Â? Vers le Nord? Ai-je demandé au chauffeur alors que je me débattais dans un break.



Après avoir quitté New York, la plupart des trajets étaient des camions jusqu'à ce que j'atteigne la baie d'Hudson et que je commence à atteler de petits avions masculins. Les pilotes étaient généralement des gars qui étaient allés au Canada pour éviter le courant d'air ou bien des vétérans aigris du Vietnam qui ne voulaient plus jamais rentrer chez eux. Quoi qu'il en soit, ils ont toujours voulu montrer quelques-uns de leurs cascades. Nous irions plonger le long des rivières en faisant des boucles en boucle et bébé