The State Lottery - Propaghandi

Does it seem strange to you? The confetti. The balloons. The mile-wide grins and the victory dance to welcome in the heir to a state of (utter and complete) disrepair? Because it sure seems strange to me: they're acting like they won the fucking lottery! I mean, shouldn't they feel terror at the task that lies ahead: to feed and house the people that this system's left for dead. And could I have hit the nail much harder on the head? It's profits before lives. They are motivated by greed. First they taught us to depend on their nation-states to mend our tired minds, our broken bones, our bleeding limbs. But now they've sold off all the splints and contracted out the tourniquets and if we jump through hoops then we might just survive. Is this what we deserve? To scrub the palace floors? To fight amongst ourselves? As we scramble for the crumbs they spit out, frothing at the mouth about the scapegoats that they've chosen for us. With every racist pointed finger I can hear the goose-steps getting closer. They no longer represent us so is it not our obligation to confront this tyranny?

Cela vous semble-t-il étrange? Les confettis. Les ballons. Les sourires de mille kilomètres et la danse de la victoire pour accueillir l'héritier dans un état de délabrement (total et complet)? Parce que ça me semble vraiment étrange: ils agissent comme s'ils avaient gagné la putain de loterie! Je veux dire, ne devraient-ils pas se sentir terrorisés par la tâche qui nous attend: nourrir et héberger les personnes que ce système a laissées pour mort. Et aurais-je pu frapper le clou beaucoup plus fort sur la tête? Ce sont les profits avant les vies. Ils sont motivés par la cupidité. Ils nous ont d'abord appris à dépendre de leurs États-nations pour réparer nos esprits fatigués, nos os cassés, nos membres qui saignent. Mais maintenant, ils ont vendu toutes les attelles et sous-traité les garrots et si nous sautons à travers des cerceaux, nous pourrions simplement survivre. Est-ce ce que nous méritons? Pour frotter les planchers du palais? Se battre entre nous? Alors que nous nous battons pour les miettes qu'ils crachent, moussant à la bouche les boucs émissaires qu'ils ont choisis pour nous. Avec chaque doigt raciste pointu, j'entends les pas de l'oie se rapprocher. Ils ne nous représentent plus, n'est-ce pas notre obligation de faire face à cette tyrannie?