Tibetan Side Of Town - Bruce Cockburn

Through rutted winding streets of Kathmandu

Dodging crowded humans cows dogs rickshaws -

Storefronts constellated pools of bluewhite

Bright against darkening walls



The butterfly sparkle in my lasered eye still seems

To hold that last shot of red sun through haze over jumbled roofs

Everything moves like slow fluid in this atmosphere

Thick as dreams

With sewage, incense, dust and fever and the smoke of brick kilns and cremations -



Tom Kelly's bike rumbles down -

we're going drinking on the Tibetan side of town.



Beggar with withered legs sits sideways on skateboard, grinning

There's a joke going on somewhere but we'll never know

Those laughing kids with hungry eyes must be in on it too

With their clinging memories of a culture crushed

By Chinese greed



Pretty young mother by the temple gate

Covers her baby's face against diesel fumes

That look of concern - you can see it still -

Not yet masked by the hard lines of a woman's

Struggle to survive



Hard bargains going down

When you're living on the Tibetan side of town.



Big red Enfield Bullet lurches to a halt in the dust

Last blast of engine leaves a ringing in the ears

That fades into the rustle of bare feet and slapping sandals

And the baritone moan of long bronze trumpets

Muffled by monastery walls.



Prayer flags crack like whips in the breeze

Sending to the world - tonight the message blows east

Dark door opens to warm yellow room and there

Are these steaming jugs of hot millet beer

and I'm sucked into the scene like this liquor up

This bamboo straw



Sweet tungba sliding down -

drinking on the Tibetan side of town

À travers les rues sinueuses défoncées de Katmandou

Esquiver les humains surpeuplés vaches chiens rickshaws -

Vitrines constellées de piscines de bleu blanc

Lumineux contre les murs qui s'assombrissent



L'éclat du papillon dans mon ?il laser semble toujours

Pour tenir ce dernier coup de soleil rouge à travers la brume sur les toits brouillés

Tout bouge comme un fluide lent dans cette atmosphère

Épais comme des rêves

Avec les eaux usées, l'encens, la poussière et la fièvre et la fumée des fours à briques et des crémations -



Le vélo de Tom Kelly gronde -

nous allons boire du côté tibétain de la ville.



Mendiant avec les jambes flétries est assis sur le côté sur une planche à roulettes, souriant

Il y a une plaisanterie quelque part mais nous ne saurons jamais

Ces gamins qui rient avec des yeux affamés doivent aussi y participer

Avec leurs souvenirs accrocheurs d'une culture écrasée

Par la cupidité chinoise



Jolie jeune maman près de la porte du temple

Couvre le visage de son bébé contre les vapeurs de diesel

Ce regard préoccupant - vous pouvez toujours le voir -

Pas encore masquée par les lignes dures des
femmes
Lutter pour survivre



Bonnes affaires en baisse

Lorsque vous vivez du côté tibétain de la ville.



La grosse balle rouge Enfield s'arrête dans la poussière

Le dernier souffle du moteur laisse un bourdonnement dans les oreilles

Qui s'estompe dans le bruissement des pieds nus et des sandales claquantes

Et le baryton gémit de longues trompettes en bronze

Étouffé par les murs du monastère.



Des drapeaux de prière craquent comme des fouets dans la brise

Envoi au monde - ce soir, le message souffle vers l'est

La porte sombre s'ouvre sur une pièce jaune chaude et là \u003cbr />
Ce sont des cruches fumantes de bière de mil chaud

et je suis aspiré dans la scène comme cette liqueur

Cette paille de bambou



Sweet tungba glissant -

boire du côté tibétain de la ville