Padraic Pearse of New York - Wolfe Tones

I was eighteen years old when I went down to Dublin

with a fistful of money and a cartload of dreams.

"Take your time," said me father, "stop rushing like hell

and remember all's not what it seems to be:

for there's fellows would cut you for the coat on your back

or the watch that you got from your mother,

so take care, me young bucko, and mind yourself well,

and will you give this wee note to me brother?"



At the time Uncle Benjy was a policeman in Brooklyn

and me father, the youngest, looked after the farm,

when a phone call from America said send the lad over

and the old fella said "Sure, it wouldn't do any harm:

for I've spent my life working this dirty old ground

for a few pints of porter and the smell of a pound.

And sure maybe there's something you learn or you'll see

and you can bring it back home, make it easy on me."



So I landed at Kennedy and a big yellow taxi

carried me and me bags through the streets and the rain.

Well, me poor heart was thumpin' around with excitement

and I hardly even heard what the driver was saying.

We came in the Shore Parkway to the Flatlands in Brooklyn

to me uncle's apartment on East 53rd.

I was feeling so happy I was humming a song,

and I sang 'You're as free as a bird.'



Well, to shorten the story, what I found out that day

was that Benjy got shot down in an uptown foray,

and while I was flying my way to New York

poor Benjy was lying in a cold city morgue.

Well I phoned up the old fellow, told him the news.

I could tell he could hardly stand up in his shoes,

and he wept as he told me: go ahead with the plan

and not to forget be a proud Irish man.



So I went up to Nellie's beside Fordham Road

and I started

J'avais dix-huit ans quand je suis descendu à Dublin

avec une poignée d'argent et une cargaison de rêves.

"Prends ton temps," me dit mon père, "arrête de te précipiter comme l'enfer

et rappelez-vous que tout n'est pas ce qu'il semble être:

car il y a des gars qui te couperaient pour le manteau sur ton dos

ou la montre que vous avez reçue de votre mère,

alors fais attention, jeune bucko, et fais bien attention à toi,

et me donnerez-vous cette petite note mon frère? "



À l'époque, l'oncle Benjy était policier à Brooklyn

et mon père, le plus jeune, s'occupait de la ferme,

quand un appel téléphonique d'Amérique a dit d'envoyer le garçon

et le vieux a dit "Bien sûr, cela ne ferait pas de mal:

car j'ai passé ma vie à travailler ce vieux terrain sale

pour quelques pintes de porteur et l'odeur d'une livre.

Et bien sûr, il y a peut-être quelque chose que vous apprenez ou vous verrez

et vous pouvez le ramener à la maison, rendez-le facile pour moi. "



J'ai donc atterri à Kennedy et un gros taxi jaune

J'ai porté moi et moi des sacs dans les rues et la pluie.

Eh bien, mon pauvre c?ur battait d'excitation

et j'ai à peine entendu ce que le chauffeur disait.

Nous sommes venus sur la Shore Parkway vers les Flatlands à Brooklyn

à l'appartement de mon oncle à l'est 53ème.

Je me sentais tellement heureux que je chantonnais une chanson,

et j'ai chanté \"Tu es aussi libre qu'un oiseau."



Eh bien, pour abréger l'histoire, ce que j'ai découvert ce jour-là \u003cbr />
était que Benjy a été abattu dans une incursion en ville,

et pendant que je volais vers New York

le pauvre Benjy gisait dans une morgue froide de la ville.

J'ai téléphoné au vieil homme pour lui annoncer la nouvelle.

Je pourrais dire qu'il pouvait à peine se tenir debout dans ses chaussures,

et il a pleuré comme il me l'a dit: allez de l'avant avec le plan

et ne pas oublier d'être un fier Irlandais.



Je suis donc allé chez Nellie à côté de Fordham Road

et j'ai commencé