Hoop Dancer - Bruce Cockburn

Tokyo jetlag evening walking Out of my throat appears this chuckle A true 20th Century sound A little crazed and having no tonal centre



The echoes of this laugh fade for a long time Snaking among those jumbled pedestrians Following that struggling Cedric taxicab Sliding over the seeming infinity of white light and neon



With no warning, mind's eye winks like a lifespan And opens again on memory flash of prairie Indian Dancers -- they're on a stage, all jigging motion And flare of bright feathers, surrounded by white faces Floating on a sea of mind Hoop dancer struts in front -- drum and voices blend with endless rain



There's a time line Something like vertical, like perpendicular Cutting through figures shuffling on horizontal plane Cutting through the survival pride of the dancers Through the guilty, sentimental warmth of the crowd Through to some essence common to us, to original man To perhaps descendants numberless ... or few



Where it intersects the space at hand This shaman with the hoops stands Aligned like living magnetic needle between deep past and looming future Butterfly pierced on each drum beat, wing beat, static spark, storm front, energy circle delineated by leaping limbs



1st man last man dancing man man dancing Hoops in hand trampled grass circle spreading Voices flame above crazy coyote heartbeat drum



I see sunrise on the plains big river at dusk Perpetual pillar of dust on prairie rim and always overhead those wings -- circling, turning



He's the earth he's the egg he's the eagle always circling Always turning -- always comes back to the centre



Hoops whirling, now transparent feet touch down on anaconda Streets and on the next leap dissolve slowly into the moving lights



Rainbow steps, jerking universe Goodbye, man-in-time And just beyond the clatter and

Tokyo jetlag evening walking Out of my throat apparaît ce petit rire Un vrai son du 20ème siècle Un peu fou et n'ayant pas de centre tonal



Les échos de ce rire s'estompent depuis longtemps Serpents parmi ces piétons embrouillés Suite à cette taxicab Cédric en difficulté Glissant sur l'infinité apparente de la lumière blanche et du néon



Sans avertissement, l'?il de l'esprit clignote comme une durée de vie Et s'ouvre à nouveau sur le flash de la mémoire des danseurs indiens des prairies - ils sont sur une scène, tout mouvement de jigging Et éclat de plumes brillantes, entourés de visages blancs Flottant sur une mer d'esprit Danseur de cerceau jambes de force à l'avant - tambour et voix se mélangent avec une pluie sans fin



Il y a une ligne de temps Quelque chose comme vertical, comme perpendiculaire Couper à travers des figures mélangeant sur un plan horizontal Couper à travers la fierté de survie des danseurs À travers la chaleur coupable et sentimentale de la foule À travers une essence commune à nous, à l'homme original À peut-être des descendants innombrables. .. ou peu



Où il croise l'espace à portée de main Ce chaman aux cerceaux se tient aligné comme une aiguille magnétique vivante entre le passé profond et le futur imminent Papillon percé sur chaque battement de tambour, battement d'aile, étincelle statique, front de tempête, cercle d'énergie délimité par des membres bondissants



1er homme dernier homme dansant homme homme dansant Cerceaux à la main cercle d'herbe piétiné propagation voix Voix au-dessus du tambour fou de battement de coeur de coyote


Je vois le lever du soleil sur la grande rivière des plaines au crépuscule Pilier perpétuel de poussière sur le bord des prairies et toujours au-dessus de ces ailes - tournant, tournant



Il est la terre, il est l'?uf, il est l'aigle qui tourne toujours Toujours tournant - revient toujours au centre



Des cerceaux tourbillonnent, maintenant des pieds transparents touchent les rues anaconda et au prochain bond se dissolvent lentement dans les lumières en mouvement



Étapes arc-en-ciel, univers saccadé Au revoir, homme dans le temps Et juste au-delà du cliquetis et