Gartan Mothers Lullaby - Blackburn Fiona

Dear harp of my country, in darkness I found thee,

The cold chain of silence had hung o'er thee long;

When proudly, my own island harp, I unbound thee,

And gave all thy chords to light, freedom and song!

The warm lay of love and the light tone of gladness

Have waken'd thy fondest, thy liveliest thrill.

But so oft hast thou echo'd the deep sigh of sadness,

That e'en in thy mirth, it will steal from thee still.

Dear harp of my country, farewell to thy numbers,

This sweet wreath of song is the last we shall twine;

Go, sleep with the sunshine of fame on thy slumbers,

Till touch'd by some hand less unworthy than mine.

If the pulse of the patriot, soldier or lover

Have throbb'd at our lay, 'tis thy glory alone;

I was but as the wind passing heedlessly over,

And all the wild sweetness I waked was thy own!

Chère harpe de mon pays, dans l'obscurité je t'ai trouvé,

La chaîne du froid du silence t'a longtemps accrochée;

Quand fièrement, ma propre harpe insulaire, je te délie,

Et a donné tous tes accords à la lumière, à la liberté et au chant!

La chaleur de l'amour et le ton léger de la joie

Ont réveillé ton frisson le plus cher, le plus vif.

Mais tu as souvent fait écho au profond soupir de tristesse,

Que vous soyez dans votre gaieté, cela vous volera encore.

Chère harpe de mon pays, adieu tes numéros,

Cette douce couronne de chant est la dernière que nous ficelons;

Va dormir avec le soleil de la renommée sur ton sommeil,

Jusqu'à ce que quelque main soit moins indigne que la mienne.

Si le pouls du patriote, du soldat ou de l'amant

Ont battu à notre laïque, c'est ta seule gloire;

J'étais mais alors que le vent passait sans réfléchir,

Et toute la douceur sauvage que j'ai réveillée était la tienne!