pouvantail - Banlieue Rouge

Si j'ai pu te prendre au srieux,

C'est que je n'te connaissais pas

Ecouter tes discours haineux

Ds le dpart ne m'plaisais pas

Pris dans des lans rthoriques,

Ton vrai visage m'est apparu

Frustr, stupide et fanatique,

Pire que tout ce que j'aurais cru



Car je sais que tu n'est qu'un bouffon,

Qu'un autre imbcile qui veut se faire un nom

Tu prends le parti du plus fort si tu es mis en cause

Joue les martyres, hurle mort quand toute l'affaire est close...



Ecoute-moi bien, opportuniste

Saches que j'n'aime pas ceux de ton clan

Charognes, lches et moralistes

Simplistes, bavards et malveillants

Comme me dgotent les hypocrites,

J'vite de les cotoyer

Maint'nant qu'la chose a t dite,

Je te conseille de te tirer...



Car je n'ai de place que pour les vrais amis

Ou tout le moins, les gens simples et sincres

Aux amis d'apparats, je prfre les ennemis

Car des mondanits, je n'ai que faire



Toi tu n'reste qu'un homme de paille,

Vulgaire et triste pouvantail

Qui esprais-tu effrayer

Par ces menaces bon march?

La crainte d'un pantin comme toi

Ne peut que se manifester

Chez l'misrable qui ne sais pas

Qu'les hommes de paille risquent de brler...



Reste seigneur d'un champ sans vie

O se cultive la calomnie

Moi j'irai srement voir ailleurs

Mes compagnons des jours meilleurs

Reste seigneur d'une terre fltrie

O seules poussent les infamies

Moi j'irai srement voir ailleurs

Mes camarades des premires heures



Car nous sommes ensemble pour le meilleur et le pire

Et mme dans le malheur, on arrive en rire

Je fais du mieux pour eux, et eux