Across This Antheap - Xtc

Soldiers, workers, slaves and farmers, nurses, queens and drones.

Wish they'd leave my head tonight, let me rest my bones.

(Ziggedy zig zag just look at 'em.) A billion feet sound just like

a billion drums. A bed is creaking as the new messiah comes. The

cars are crashing and the bacon is hacked. The coffin's lowered and

the lunches get packed. Still segregating 'cause we insects are too

proud. Doesn't matter what colour of cat you are there's no dogs

allowed.

And the screaming sky won't let me sleep. The stars are laughing at

us, as we crawl on and on across this antheap.

War planes go over but no wages go 'round. A sign goes up to say

hey we're twin towned. The dough is rising but no bread will be

baked. The fur is genuine but the orgasm's faked. We're spending

millions to learn to speak porpoise, when human loneliness is still a

deafening noise.

And the screaming sky won't let me sleep. The stars are laughing at

us, as we crawl on and on across this antheap.

Soldiers, workers, slaves and farmers, nurses, queens and drones.

Wish they'd leave my head tonight, and let me rest my bones.

And all the world's babies are crying still. While all the police

cars harmonize with power drills. As jets and kettles form a chord

with screeching gulls. Accompanied by truncheons keeping time on

human skulls.

And the screaming sky won't let me sleep. The stars are laughing at

us, as we crawl on and on past lovers who'll leap. On and on past

widows who'll weep. On and on no more than skin deep. On and on

across this antheap

Soldats, ouvriers, esclaves et agriculteurs, infirmières, reines et drones.

J'aimerais qu'ils quittent ma tête ce soir, laissez-moi reposer mes os.

(Ziggedy zig zag, regardez-les.) Un milliard de pieds sonne comme

un milliard de tambours. Un lit grince alors que le nouveau messie arrive. Le

des voitures s'écrasent et le bacon est piraté. Le cercueil est abaissé et

les déjeuners sont emballés. Toujours en ségrégation parce que nous, les insectes, sommes trop

fier. Peu importe la couleur de votre chat, il n'y a pas de chien

autorisé.

Et le ciel hurlant ne me laissera pas dormir. Les étoiles se moquent de

nous, alors que nous rampons encore et encore à travers cette fourchette.

Les avions de guerre disparaissent, mais aucun salaire ne tourne. Un panneau monte pour dire

Hé, nous sommes jumelés. La pâte se lève mais aucun pain ne sera

cuit. La fourrure est authentique mais l'orgasme est truqué. Nous dépensons

des millions pour apprendre à parler le marsouin, alors que la solitude humaine est encore un

bruit assourdissant.

Et le ciel hurlant ne me laissera pas dormir. Les étoiles se moquent de

nous, alors que nous rampons encore et encore à travers cette fourchette.

Soldats, ouvriers, esclaves et agriculteurs, infirmières, reines et drones.

J'aimerais qu'ils quittent ma tête ce soir et me laissent reposer mes os.

Et tous les bébés du monde pleurent toujours. Alors que tous les policiers

les voitures s'harmonisent avec les perceuses électriques. Comme les jets et les bouilloires forment un accord

avec des goélands hurlants. Accompagné de matraques gardant le temps sur

crânes humains.

Et le ciel hurlant ne me laissera pas dormir. Les étoiles se moquent de

nous, alors que nous rampons sur et sur les anciens amants qui vont sauter. Encore et encore

veuves qui pleureront. Sur et sur la peau en profondeur. Encore et encore

à travers cette fourmilière