Let The Slave (Incorporating: The Price Of Experience) - VAN MORRISON

(Lyrics by William Blake)

Let the slave grinding at the mill run out into the field

Let him look up into the heavens and laugh in the bnght air

Let the inchained soul, shut up in darkness and in sighing

Whose face has never seen a smile in thirty weary Years

Rose and look out; his chains are loose, his dungeon doors are open;

And let his wife and children return from the oppressor's scourge

They look behind at every step and believe it is a dream

Singing: The sun has left his blackness and has found a fresher morning

And the fair Moon rejoices in the clear and cloudless night

For empire is no more and now the Lion and Wolf shall cease



For everything that lives is holy

For everything that lives is holy

For everything that lives is holy

For everything that lixes is holy



What is the price of Experience? Do men buy it for a song?

Or wisdom for a dance in the street? No, it is bought with the price

Of all that a man hath, his house, his wife, his children

Wisdom is sold in the desolate market where none come to buy

And in the wither'd field where the farmer plows for bread in vain

It is an easy thing to triumph in the summer's sun

And in the vintage and to sing on the waggon loaded with corn

It is an easy thing to talk of patience to the afflicted

To speak the laws of prudence to the homeless wanderer

To listen to the hungry raven's cry in wintry season

When the red blood is fill'd with wine and with the marrow of lambs



It is an easy thing to laugh at wrathful elements

To hear the dog howl at the wintry door, the ox in the slaughter house moan;

To see a god on every wind and a blessing on every blast

To hear sounds of love in the thunder storm that destroys our enem

(Paroles de William Blake)

Laisser l'esclave broyer au moulin s'épuiser dans le champ

Laisse-le lever les yeux au ciel et rire dans l'air.

Laisse l'âme incarnée s'enfermer dans les ténèbres et soupirer

Dont le visage n'a jamais vu un sourire depuis trente ans fatigués

Rose et regarde dehors; ses chaînes sont lâches, ses portes de donjon sont ouvertes;

Et laisser sa femme et ses enfants revenir du fléau de l'oppresseur

Ils regardent derrière à chaque étape et croient que c'est un rêve

Chant: Le soleil a quitté sa noirceur et a trouvé un matin plus frais

Et la belle lune se réjouit dans la nuit claire et sans nuage

Car l'empire n'est plus et maintenant le Lion et le Loup cesseront



Pour tout ce qui vit est saint

Pour tout ce qui vit est saint

Pour tout ce qui vit est saint

Pour tout ce qui se mélange est saint



Quel est le prix de l'expérience? Les hommes l'achètent pour une chanson?

Ou la sagesse pour une danse dans la rue? Non, il est acheté au prix

De tout ce qu'un homme a, sa maison, sa femme, ses enfants

La sagesse est vendue sur le marché désolé où personne ne vient acheter

Et dans le champ flétri où l'agriculteur laboure en vain du pain

Il est facile de triompher au soleil de l'été

Et dans le millésime et chanter sur le wagon chargé de maïs

Il est facile de parler de patience aux affligés

Pour parler des lois de la prudence au voyageur itinérant

Pour écouter le cri du corbeau affamé en saison hivernale

Quand le sang rouge est rempli de vin et de moelle d'agneau



Il est facile de rire des éléments courroucés

Pour entendre le chien hurler à la porte hivernale, le b?uf dans l'abattoir gémit;

Pour voir un dieu à chaque vent et une bénédiction à chaque souffle

Pour entendre des sons d'amour dans la tempête de tonnerre qui détruit notre enem