For Mr Thomas - Van Morrison

copyright 1980, 1981 Robin Williamson

From faded newsprint used to wrap a fish

Inscrutably the muse selects your face

While I sit drinking namelessly in a nameless bar

Five thousand miles and thirty years away



With all the usual ceremonial you were crowned one night

King of the field where doctors nail the cows

To make of the cock's quill the right of language

And the pricking heart a sword against the hours



Let smirking scholars writhe in their favoured bondage

To hold you plaintiff to the charge of art

Exhibit A: he falls on legendary lines

Singing mother I want a bullet in the heart



The judge in me sucks eggs and jerks the sacred meat

For the boy in me still dreams in Milk Wood town

Like two provincial bastards playing the galleries

I hold your photo to the mirror upside down



As bacon wafts through hungry streets, your ghost pervades

Just like an old ex-boxer aged twenty two

Staged up like Falstaff or the wild Welsh Rimbaud

You'd laugh to see these monochromes they make of you



Ah Mr. Thomas let us ramble through the midnight fair

Let us throw old bottles at the ferris wheel

Let us paint library on the library let us raid the moonlight

Let us steal away whatever we are supposed to steal



While the border guards check cards with their poker faces

Never mind who is winning but the stakes are rare

If this jack of thorns they let us hold outbids the joker

Let us sneak higher till the frost clings in our hair



Let us watch while the days grow daily more mundane

That rough god go striding with his shears

Hack wide the bellies of the swollen mountains

And rip molten heroes forth to their furious tears





Notes from Art Siegel:

Van released this as a B-side in the early 80's. A different version, though obviously from the same session, appears on The Philosopher's Stone. Some of the verses are different in the different versions.

Van does make some minor changes in the lyrics, such as drinking famously in an Irish bar in the first verse and .... having the rough god go riding (rather than striding) in another. Also, mother I want a bullet in the heart becomes mother I don't want a pain here in my heart. Overall, he stays true to Robin Williamson's original words, and adds the choruses, but he doesn't sing the verse about the border guards in either version

copyright 1980, 1981 Robin Williamson

Du papier journal décoloré utilisé pour envelopper un poisson

Inscrutablement, la muse sélectionne votre visage

Pendant que je suis assis à boire sans nom dans un bar sans nom

Cinq mille milles et trente ans d'ici



Avec tout le cérémonial habituel, vous avez été couronné une nuit

Roi du champ où les médecins clouent les vaches

Faire de la plume de coq le droit de la langue

Et le c?ur piquant une épée contre les heures



Laissez les érudits souriants se tordre dans leur esclavage préféré \u003cbr />
Pour vous tenir plaignant à la charge de l'art

Pièce A: il tombe sur des lignes légendaires

Mère qui chante, je veux une balle dans le c?ur



Le juge en moi suce des ?ufs et branle la viande sacrée

Car le garçon en moi rêve toujours dans la ville de Milk Wood

Comme deux salauds provinciaux jouant dans les galeries

Je tiens ta photo à l'envers dans le miroir



Alors que le bacon flotte dans les rues affamées, votre fantôme pénètre

Tout comme un ancien ex-boxeur de vingt-deux ans

Mise en scène comme Falstaff ou le sauvage gallois Rimbaud

Tu rirais de voir ces monochromes qu'ils font de toi



Ah, M. Thomas nous a fait découvrir la foire de minuit

Jetons de vieilles bouteilles à la grande roue

Laissez-nous peindre la bibliothèque sur la bibliothèque laissez-nous piller le clair de lune

Volons tout ce que nous sommes censés voler



Pendant que les gardes-frontières vérifient les cartes avec leurs visages de poker

Peu importe qui gagne mais les enjeux sont rares

Si ce valet d'épines nous a permis de surenchérir sur le joker

Laissez-nous nous faufiler plus haut jusqu'à ce que le gel adhère à nos cheveux



Laissez-nous regarder pendant que les jours deviennent quotidiens plus banals

Ce rude dieu va fouler ses ciseaux

Hack large les ventres des montagnes gonflées

Et arrachez les héros en fusion à leurs larmes furieuses





Notes d'Art Siegel:

Van l'a publié en face B au début des années 80. Une version différente, bien évidemment de la même session, apparaît sur The Philosopher's Stone. Certains versets sont différents dans les différentes versions.

Van fait quelques changements mineurs dans les paroles, comme boire célèbre dans un bar irlandais dans le premier couplet et .... faire monter le dieu brut (plutôt que de marcher) dans un autre. De plus, mère, je veux une balle dans le c?ur devient mère, je ne veux pas de douleur ici dans mon c?ur. Dans l'ensemble, il reste fidèle aux paroles originales de Robin Williamson et ajoute les ch?urs, mais il ne chante pas le verset sur les gardes-frontières dans les deux versions