State Of Arkansas - Unknown

State of Arkansas

(Tune: somewhere between Joe Bowers and a recitation)



My name is Charlie Brennan, from Charlestown I come.

I've traveled this wide world over, some ups and downs I've had.

I've traveled this wide world over, some ups and downs I saw,

But I never knew what mis'ry was till I hit old Arkansas.



I landed in St. Louis with ten dollars and no more.

I read the daily papers till both my eyes were sore.

I read them evening papers, until at last I saw

Ten thousand men were wanted in the State of Arkansas.



I wiped my eyes with great surprise when I read this happy news.

And straight off I went to see the agent, Billy Hughes.

He said "Pitch me five dollars, and a ticket you shall draw

To ride upon the railroad to the State of Arkansas.



I started off next morning at a quarter after five.

I started from St. Louis, half dead and half alive,

I bought me a quart of whiskey, my misery to thaw

And I got drunk as a boiled owl when I left for Arkansas.



'Twas in the year of '82 in the merry month of June

I landed in Ft. Smith on a sultry afternoon.

The air so hot and dusty, my breath I could not draw

But I got off to see what was in the State of Arkansas.



I dodged behind the depot, to duck the oven wind.

There I met a walking skeleton, his name was James T. Glynn.

His hair hung down in rat-tails o'er his long and lantern jaw.

Invited me to his hotel "the best in Arkansas."



I followed my conductor into his dwelling place.

There mis'ry and starvation could be seen in ev'ry face.

His bread it was corn dodger, his meat I could not chaw

But he charged me a half a dollar in the State of Arkansas.



I started off next morning, in a hard and driving rain.

He says to me "If you will work, I have some land to drain

I'll pay you fifty cents a day, your board and wash and all

You'll find yourself a different man when you leave old Arkansas.



He fed me on corn dodgers, as hard as any rock,

Till my teeth began to loosen and my knees began to knock.

I grew so thin on sassafras tea, I could hide behind a straw

And, indeed I was a different man when I left old Arkansas.



So farewell to swamp-angels, to canebreaks and fever chills

Farewell to sage and sassafras and corn-dodger pills.

If I ever see this land again, I'll give to you my paw

But it'll be though a telescope, from Hell to Arkansas.



Recorded by Lee Hayes

@pioneer

filename[ STATEARK

RG

===DOCUMENT BOUNDARY

État de l'Arkansas

(Tune: quelque part entre Joe Bowers et une récitation)



Je m'appelle Charlie Brennan, je viens de Charlestown.

J'ai voyagé dans le monde entier, j'ai connu des hauts et des bas.

J'ai parcouru ce vaste monde, des hauts et des bas que j'ai vus,

Mais je n'ai jamais su ce qu'était la misère avant d'avoir frappé le vieil Arkansas.



J'ai atterri à Saint-Louis avec dix dollars et pas plus.

J'ai lu les journaux quotidiens jusqu'à ce que mes deux yeux soient endoloris.

Je leur ai lu les journaux du soir, jusqu'à ce que je voie enfin

Dix mille hommes étaient recherchés dans l'État de l'Arkansas.



J'ai essuyé mes yeux avec une grande surprise en lisant cette heureuse nouvelle.

Et tout de suite je suis allé voir l'agent, Billy Hughes.

Il a dit "Pitch me cinq dollars, et un billet que vous tirerez

Pour monter sur le chemin de fer jusqu'à l'État de l'Arkansas.



J'ai commencé le lendemain matin à 15 h 45.

Je suis parti de Saint-Louis, à moitié mort et à moitié vivant,

Je me suis acheté un litre de whisky, ma misère à décongeler

Et je me suis saoulé comme un hibou bouilli quand je suis parti pour l'Arkansas.



'Twas en l'an '82 au joyeux mois de juin

J'ai atterri à Ft. Smith par un après-midi étouffant.

L'air si chaud et poussiéreux, mon souffle que je ne pouvais pas dessiner

Mais je suis descendu pour voir ce qui se trouvait dans l'État de l'Arkansas.



J'ai esquivé derrière le dépôt pour esquiver le vent du four.

Là, j'ai rencontré un squelette ambulant, son nom était James T. Glynn.

Ses cheveux pendaient en queue de rat sur sa longue mâchoire de lanterne.

M?a invité à son hôtel "le meilleur de l?Arkansas".



J'ai suivi mon chef d'orchestre dans sa demeure.

Il y avait de la misère et de la famine sur tous les visages.

Son pain c?était un cuit de maïs, sa viande que je ne pouvais pas mâcher

Mais il m'a facturé un demi-dollar dans l'État de l'Arkansas.



J'ai commencé le lendemain matin, sous une pluie battante et violente.

Il me dit "Si tu veux travailler, j'ai un peu de terre à drainer

Je te paierai cinquante cents par jour, ta planche et ta lessive et tout

Vous vous trouverez un homme différent lorsque vous quitterez le vieil Arkansas.



Il m'a nourri de dodgers de maïs, aussi durs que n'importe quel rocher,

Jusqu'à ce que mes dents commencent à se desserrer et mes genoux commencent à frapper.

Je suis devenu si mince avec du thé sassafras, je pouvais me cacher derrière une paille

Et, en effet, j'étais un homme différent quand j'ai quitté le vieil Arkansas.



Alors adieu aux anges des marais, aux sourcils et aux frissons de fièvre

Adieu à la sauge et aux sassafras et aux pilules de corn-dodger.

Si jamais je revois ce pays, je te donnerai ma patte

Mais ce sera un télescope, de l'enfer à l'Arkansas.



Enregistré par Lee Hayes

@pioneer

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RG

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