M. Shepard - Thursday

The stage is set to rip the wings from a butterfly,
the stage is set,
don't forget to breathe,
between lines if the whole world dies,
then it's safe to take the stage,
these graves will stretch
like landing on strips - hospitals: all the dead museums, we won't have to be
afraid anymore.
The crowd is growing silent with the gathering storm.
When the curtain falls and you're caught on the other side (just trying to keep
up the act),
we'll lie in the back of black cars,
with the windows rolled up,
joining the precession of emptiness,
if we say these words,
it will be too late to take them back.
So we hold our breathe and fold our hands,
like paper planes (and we're going to crash)
We don't have to be alone ever again.
There's a riot in the theatre.
Someone's standing the aisle, yelling that the murderers are everywhere and
they're lining up,
carving M in your side.
Pull the curtains back.
Kill all the house lights.
Pin the dress lotus flowers. The silk is spinning around and around,
with the ceiling fan.
I'm disappearing into the spotlight.
I'm on display,
with the butterfly and the scare crow,
with smiles like picket fences, you tie us all up and leave us outside.
"That voice is silent now and the boat has sunk..."
We're on our own but we're not going to run.

La scène est prête à arracher les ailes d'un papillon,
le décor est planté,
n'oubliez pas de respirer,
entre les lignes si le monde entier meurt,
alors c'est sûr de monter sur scène,
ces tombes s'étireront
comme atterrir sur des bandes - hôpitaux: tous les musées morts, nous n'aurons pas à être
plus peur.
La foule se tait avec la tempête qui se rassemble.
Lorsque le rideau tombe et que vous êtes pris de l'autre côté (essayez simplement de garder
la loi),
nous allons nous allonger à l'arrière des voitures noires,
avec les fenêtres enroulées,
rejoindre la précession du vide,
si nous disons ces mots,
il sera trop tard pour les reprendre.
Nous retenons donc notre respiration et croisons nos mains,
comme des avions en papier (et nous allons planter)
Nous ne devons plus jamais être seuls.
Il y a une émeute au théâtre.
Quelqu'un se tient dans l'allée, hurlant que les meurtriers sont partout et
ils font la queue,
sculpter M à vos côtés.
Tirez les rideaux vers l'arrière.
Tuez toutes les lumières de la maison.
Épinglez les fleurs de lotus. La soie tourne autour et autour,
avec le ventilateur de plafond.
Je disparais sous les projecteurs.
Je suis exposé,
avec le papillon et le corbeau effrayé,
avec des sourires comme des palissades, vous nous attachez tous et nous laissez dehors.
"Cette voix est maintenant silencieuse et le bateau a coulé ..."
Nous sommes seuls, mais nous n'allons pas courir.