Elohim 1972 - Saul Williams

In 1972 my mother was rushed from a James Brown concert

in order to give birth to me

my style is black hole

most niggas simply sound like earth to me

if hip hop were the moon i'd be the first to bleed

cyclical sacraments of self for all my peers to read

i recite the user night

??? the light for you to read by

have you floating on cloud nine without you realizing it's my mind's sky

and the ground on which you walk is the tounge with which i walk

i speak the seas, i root the trees of suburbia and new york

city streets can never claim me, that's why i never sound like you

all y'all niggas claim the streets as if paths through the woods aint true

you better walk the path, you better do the math

cuz your screw face will only make the buddah laugh

even if you know the lessons you don't know the half

but don't take it from me

son, take a bath



i can recite the grass on the hill and memorize the moon

i know the cloud forms of love by heart

and have brought tears to the eye of the storm

and my memory banks walk ??? forests and amazon river banks

and i scream them into sunsets that echo in earthquakes

shadows have been my spotlight as i monolouge the night

and dialouge with days

soliloquys of wind and breeze

applauded by sunrays



we put language in zoos to observe caged thought

and toss peanuts and p-funk at intellect

and motherfuckers think these are metaphors

i speak what i see

all words and worlds are metaphors of ME

my life was authored by the moon

footprints written in soil

the foutain pen of marshen men

novelling human toil

and yes, the soil speaks highly of me

but earth seeds root me poetry

and read forests forever through resscitation

now

maybe i'm too serious

too little here to matter

though i'm riddled with the reason of the sun

i stand up comets with the audience of lungs

this body of laughter is it with me or at me?

hue more or less

human though gender's mute

and the punchline has it's lifeline at it's root

i'm a star this life of suburbs i commute

make daily runs between the sun and earthly loot

and raise my children to the height of life and truth

En 1972, ma mère a été expulsée d'un concert de James Brown

pour me donner naissance

mon style est le trou noir

la plupart des négros me paraissent simplement comme de la terre

si le hip hop était la lune, je serais le premier à saigner

sacrements cycliques de soi pour tous mes pairs à lire

je récite la nuit des utilisateurs

??? la lumière à lire par

avez-vous flotter sur le nuage neuf sans que vous vous rendiez compte que c'est le ciel de mon esprit

et le sol sur lequel tu marches est la langue avec laquelle je marche

je parle les mers, j'enracine les arbres de banlieue et de new york

les rues de la ville ne peuvent jamais me réclamer, c'est pourquoi je ne vous ressemble jamais

tous les niggas revendiquent les rues comme si les chemins à travers les bois n'étaient pas vrais

tu ferais mieux de marcher sur le chemin, tu ferais mieux de faire le calcul

Parce que votre visage de vis ne fera que faire rire le buddah

même si vous connaissez les leçons, vous ne connaissez pas la moitié \u003cbr />
mais ne me le prends pas

fils, prends un bain



je peux réciter l'herbe sur la colline et mémoriser la lune

je connais les formes cloud de l'amour par c?ur

et ont apporté les larmes aux yeux de la tempête

et mes banques de mémoire marchent ??? forêts et berges du fleuve amazonien

et je les crie dans les couchers de soleil qui résonnent dans les tremblements de terre

les ombres ont été mes projecteurs alors que je monolouge la nuit

et dialouge avec les jours

soliloques de vent et de brise

applaudi par les rayons du soleil



nous mettons du langage dans les zoos pour observer la pensée en cage

et lancez les arachides et le p-funk à l'intellect

et les enculés pensent que ce sont des métaphores

je parle ce que je vois

tous les mots et mondes sont des métaphores de MOI

ma vie a été créée par la lune

empreintes écrites dans le sol

la plume des hommes des marais

roman travail humain

et oui, le sol parle beaucoup de moi

mais les graines de terre m'enracinent la poésie

et lire les forêts pour toujours grâce à la resscitation

maintenant

peut-être que je suis trop sérieux

trop peu ici pour compter

bien que je sois criblé de la raison du soleil

je lève des comètes avec le public des poumons

ce corps de rire est-il avec moi ou contre moi?

teinte plus ou moins

humain si le genre est muet

et la punchline a sa bouée de sauvetage à sa racine

je suis une star de cette vie de banlieue où je fais la navette

faire des courses quotidiennes entre le soleil et le butin terrestre

et élever mes enfants à la hauteur de la vie et de la vérité