If There Was Love - Pet Shop Boys

Men of affairs, women with power

Satellites talking, to clatter our lives

Banks of predictions, policies made

Prophecies broken, violence deranged (deranged, deranged)



And if there was love, would that be enough?

And if there was love, would that be enough?



Pollsters and planners, incredibly sad

indelibly inking, their names across our lives

Individual freedom, intrinsically curbed

Inspiration nil, slavery ten



And if there was love, would that be enough?

And if there was love, would that be enough?

And if there was love, would that be enough?

And if there was love, would that be enough?



I've been working for a long time

Scattering smiles

Must I swallow my pride?



There's a hole in the sky, as distant and vast

As our moral vacuum, and growing as fast



And if there was love, would that be enough?

And if there was love, would that be enough?

And if there was love, would that be enough?

And if there was love, would that be enough?



"They that have power to hurt and will do none,

That do not do the thing they most do show,

Who, moving others, are themselves as stone,

Unmoved, cold and to temptation slow;

They rightly do inherit heaven's graces

And husband nature's riches from expense;

They are the lords and owners of their faces,

Others but stewards of their excellence.

The summer's flower is to the summer sweet,

Though to itself it only live and die,

But if that flower with base infection meet,

The basest weed outbraves his dignity:

For sweetest things turn sourest by their deeds;

Lilies that fester smell far worse than weeds."



[W. Shakespeare, Sonnet 94

Hommes d'affaires, femmes au pouvoir

Des satellites qui parlent pour faire claquer nos vies

Banques de prévisions, politiques élaborées

Prophéties brisées, violence dérangée (dérangée, dérangée)



Et s'il y avait de l'amour, cela suffirait-il?

Et s'il y avait de l'amour, cela suffirait-il?



Sondeurs et planificateurs, incroyablement tristes

encrage indélébile, leurs noms dans nos vies

Liberté individuelle, intrinsèquement limitée

Inspiration nulle, esclavage dix



Et s'il y avait de l'amour, cela suffirait-il?

Et s'il y avait de l'amour, cela suffirait-il?

Et s'il y avait de l'amour, cela suffirait-il?

Et s'il y avait de l'amour, cela suffirait-il?



Je travaille depuis longtemps

Sourires dispersés

Dois-je ravaler ma fierté?



Il y a un trou dans le ciel, aussi éloigné et vaste

Comme notre vide moral, et grandissant aussi vite



Et s'il y avait de l'amour, cela suffirait-il?

Et s'il y avait de l'amour, cela suffirait-il?

Et s'il y avait de l'amour, cela suffirait-il?

Et s'il y avait de l'amour, cela suffirait-il?



"Ceux qui ont le pouvoir de blesser et ne feront rien,

Cela ne fait pas ce qu'ils montrent le plus,

Qui, en déplaçant les autres, sont eux-mêmes comme des pierres,

Insensible, froid et à la tentation lente;

Ils héritent à juste titre des grâces du ciel

Et épouser les richesses de la nature grâce aux dépenses;

Ils sont les seigneurs et les propriétaires de leurs visages,

D'autres mais gardiens de leur excellence.

La fleur de l'été est à l'été douce,

Bien qu'il ne vive et ne meure qu'en soi,

Mais si cette fleur avec une infection de base se rencontre,

L'herbe la plus basique dépasse sa dignité:

Pour les choses les plus douces deviennent plus aigres par leurs actes;

Les lys qui infestent sentent bien pire que les mauvaises herbes. "



[W. Shakespeare, Sonnet 94