A Kinder Eye - Level 42

In his widowed years of longing, in his windowed room of light

he lay the oil upon the canvas, brought sweet memory to life

his speckled beard a brush of colour, his spotted hands both grace and speed

I was the boy who came with evening, to sweep his floors and bring his tea



To the world he was the Master, his landscapes filled the gallery halls

but now he painted only portraits, unframed upon his private walls

subjects sitting-walking-laughing in playful flight or soft refrain

a thousand forms and colours, but every face the same



Across the page (across the ages) the moving hand of history bleeds

... for a kinder eye to see us, not as we are, but as we dream



A winter's night when I arrived there, he looked so tired and near the end

and as I cleaned his bench and brushes, I wished out loud to be like him

he said that art was only longing, trying to do what can't be done

and though he'd signed a thousand paintings, still he'd never finished one



As I finished up my sweeping, in his sleep he spoke her name

I looked again at all the portraits, each and every face the same

not as she was in pain or sorrow, but in timeless beauty seen

as she served his noble dream



Across the page (across the ages) the moving hand of history bleeds

... for a kinder eye to see us, not as we are, but as we dream

Dans ses années de veuve de nostalgie, dans sa pièce de lumière fenêtrée

il a étendu l'huile sur la toile, a fait revivre un doux souvenir

sa barbe mouchetée un pinceau de couleur, ses mains tachetées à la fois grâce et vitesse

J'étais le garçon qui venait le soir pour balayer ses planchers et apporter son thé \u003cbr />


Pour le monde, il était le maître, ses paysages remplissaient les salles de la galerie

mais maintenant il ne peint que des portraits, sans cadre sur ses murs privés

sujets assis-marchant-riant en vol ludique ou refrain doux

mille formes et couleurs, mais chaque visage est le même



À travers la page (à travers les âges), la main en mouvement de l'histoire saigne

... pour un ?il plus gentil de nous voir, pas comme nous sommes, mais comme nous rêvons



Une nuit d'hiver quand je suis arrivé là-bas, il avait l'air si fatigué et vers la fin

et en nettoyant son banc et ses brosses, j'ai souhaité à haute voix être comme lui

il a dit que l'art ne faisait que désirer, essayant de faire ce qui ne peut pas être fait

et bien qu'il ait signé un millier de tableaux, il n'en avait jamais fini un



Alors que je finissais de balayer, dans son sommeil, il prononça son nom

J'ai regardé à nouveau tous les portraits, tous les visages identiques

pas comme elle était dans la douleur ou le chagrin, mais dans une beauté intemporelle vue

alors qu'elle a servi son noble rêve



À travers la page (à travers les âges), la main en mouvement de l'histoire saigne

... pour un ?il plus gentil de nous voir, pas comme nous sommes, mais comme nous rêvons