A Singer Must Die - Leonard Cohen

Now the courtroom is quiet, but who will confess.

Is it true you betrayed us? The answer is Yes.

Then read me the list of the crimes that are mine,

I will ask for the mercy that you love to decline.

And all the ladies go moist, and the judge has no choice,

a singer must die for the lie in his voice.



And I thank you, I thank you for doing your duty,

you keepers of truth, you guardians of beauty.

Your vision is right, my vision is wrong,

I'm sorry for smudging the air with my song.



Oh, the night it is thick, my defences are hid

in the clothes of a woman I would like to forgive,

in the rings of her silk, in the hinge of her thighs,

where I have to go begging in beauty's disguise.

Oh goodnight, goodnight, my night after night,

my night after night, after night, after night, after night, after night.



I am so afraid that I listen to you,

your sun glassed protectors they do that to you.

It's their ways to detain, their ways to disgrace,

their knee in your balls and their fist in your face.

Yes and long live the state by whoever it's made,

sir, I didn't see nothing, I was just getting home late

Maintenant, la salle d'audience est calme, mais qui avouera.

Est-ce vrai que vous nous avez trahis? La réponse est oui.

Alors lisez-moi la liste des crimes qui sont les miens,

Je demanderai la pitié que vous aimez refuser.

Et toutes les dames deviennent moites, et le juge n'a pas le choix,

un chanteur doit mourir pour le mensonge dans sa voix.



Et je vous remercie, je vous remercie de faire votre devoir,

vous gardiens de la vérité, vous gardiens de la beauté.

Ta vision est juste, ma vision est fausse,

Je suis désolé d'avoir maculé l'air avec ma chanson.



Oh, la nuit c'est épais, mes défenses sont cachées

dans les vêtements d'une femme que je voudrais pardonner,

dans les anneaux de sa soie, dans la charnière de ses cuisses,

où je dois aller mendier sous le déguisement de la beauté.

Oh bonne nuit, bonne nuit, ma nuit après nuit,

ma nuit après nuit, après nuit, après nuit, après nuit, après nuit.



J'ai tellement peur de t'écouter,

vos protecteurs en verre solaire, ils vous le font.

Ce sont leurs manières de détenir, leurs manières de déshonorer,

leur genou dans vos couilles et leur poing dans votre visage.

Oui et vive l'État de qui qu'il soit,

monsieur, je n'ai rien vu, je rentrais juste tard