Perspektive - Laibach

Perspektiven / Perspectives)



[Spoken in English:]

Laibach takes over an organisational system of work, after the model of

industrial production and totalitarism, collective spirit, identification

with ideology, which means: not the individual, but the organisation

speaks. Our work is industrial, our language political. Laibach is a

recognition of time universality. Its organisational activity is an

intense agitation and a constant systematic propagating, ideological

offensive. Any social activity affects the mass. Laibach functions as a

creative allusion of strict institutionality, identification with

institution, as stock theatre, or popular culture with a centralized

programme. One transmitter and a multitude of receivers, and with a

communication through uncommunication. Laibach's musical approach is a

move to the area of pure politization of sounds as a means of manipulating

the masses. When, in politically and economically complicated situations,

the antagonism in society is becoming strained, only force remains as the

ultima ratio of social integration. The force must adopt the form of

systematic, physical and psychic terror, organized in accordance with

social relations. Terror is obtaining a function of productional power,

which extorts discipline and an adaptation of the mass, to the existing

productional relations, and the existing productional apparatus. For the

totalitarian form of government, the systematic terror becomes a

constitutional instrument of authority. Through the mystic,

erotic-mythological sound, constitution of an ambivalence between fear and

fascination, which rudimentarily affects the consciousness of people,

through stage performances of ritualized demonstration of political power,

and through other manipulative means of an individual, Laibach practises a

sound force, in a form of systematic, psycho-physical terror as social

organisational principle, in order to effectively discipline and raise a

feeling of total adherence bond of a certain, revolted and alienated

audience, which results in a state of collective [athasia?], which is the

principle of social organisation. In this sense, the function of Laibach,

sound constructions, and of rock concerts is to challenge collective

emotions and automatic associations, and as such it serves as the means of

working stimulation. By darkening the consumer's mind, it drives him into

a state of humble contrition and total obedience, self-sacrifice, by

destroying every trait of individuality, it melts the individuals into a

mass, and mass into a humble, collective body. The dualism of Laibach's

message, perception and receiver's structure uncovers the social neurosis.

Laibach unites the biters and antagonistics into an expression of static,

totalitarism cry. Our basic inspiration, ideals which are not ideals to

their form, but the material of Laibach, manipulation of self, remains an

industrial production: art of the Third Reich, totalitarism, taylorism,

bruitism, disco. Disco rhythm, as a regular repetition, is the purest, the

most radical form of the militantly organised rhythmicity of technicist

production, and as such the most appropriate means of media manipulation.

As an archetypal structural basis of the collective unconscious in a

worker mass, it stimulates automatic mechanism, and shapes

industrialisation of consciousness, which is necessary in the logic of

massive, totalitarian, industrial production.



[I had to write this one down by ear... Took me hours

Perspektiven / Perspectives)



[Parlé en anglais:]

Laibach reprend un système d'organisation du travail, d'après le modèle de

production industrielle et totalitarisme, esprit collectif, identification

avec l'idéologie, ce qui signifie: pas l'individu, mais l'organisation

parle. Notre travail est industriel, notre langage politique. Laibach est un

reconnaissance de l'universalité du temps. Son activité organisationnelle est un

agitation intense et une propagation systématique constante, idéologique

offensive. Toute activité sociale affecte la masse. Laibach fonctionne comme

allusion créative à une institutionnalité stricte, identification avec

institution, comme théâtre de stock, ou culture populaire avec un
centralisé
programme. Un émetteur et une multitude de récepteurs, et avec un

communication par non-communication. L'approche musicale de Laibach est un

passer au domaine de la pure politisation des sons comme moyen de manipuler

les masses. Lorsque, dans des situations politiquement et économiquement compliquées,

l'antagonisme dans la société devient tendu, seule la force reste le

ultima ratio d'intégration sociale. La force doit adopter la forme de

terreur systématique, physique et psychique, organisée conformément à \u003cbr />
relations sociales. La terreur obtient une fonction de la puissance de production,

qui extorque la discipline et une adaptation de la masse, à l'existant

les relations de production et l'appareil de production existant. Pour le

forme de gouvernement totalitaire, la terreur systématique devient un

instrument constitutionnel d'autorité. À travers le mystique,

son érotico-mythologique, constitution d'une ambivalence entre peur et

fascination, qui affecte rudimentairement la conscience des gens,

à travers des représentations théâtrales de démonstration ritualisée du pouvoir politique,

et par d'autres moyens de manipulation d'un individu, Laibach pratique un

force sonore, sous une forme de terreur psychophysique systématique en tant que social

principe d'organisation, afin de discipliner efficacement et d'élever un

sentiment de lien d'adhésion totale d'un certain, révolté et aliéné

public, ce qui se traduit par un état [d'athasie?] collectif, qui est le

principe d'organisation sociale. En ce sens, la fonction de Laibach,

des constructions sonores, et des concerts de rock c'est de défier le collectif

émotions et associations automatiques, et en tant que tel, il sert de moyen de

stimulation de travail. En assombrissant l'esprit du consommateur, cela le pousse à \u003cbr />
un état d'humble contrition et d'obéissance totale, d'abnégation, par

détruisant tous les traits de l'individualité, il fait fondre les individus en

masse et masse en un corps humble et collectif. Le dualisme du
de Laibach
le message, la perception et la structure du récepteur découvrent la névrose sociale.

Laibach unit les mordeurs et les antagonistes dans une expression de statique,

cri de totalitarisme. Notre inspiration de base, des idéaux qui ne sont pas des idéaux pour

leur forme, mais le matériau de Laibach, la manipulation de soi, reste un

production industrielle: art du Troisième Reich, totalitarisme, taylorisme,

bruitisme, discothèque. Le rythme disco, comme une répétition régulière, est le plus pur, le

forme la plus radicale de la rythmicité militante organisée du technicien

production, et en tant que tel le moyen le plus approprié de manipulation des médias.

En tant que base structurelle archétypale de l'inconscient collectif dans un

masse ouvrière, elle stimule le mécanisme automatique et façonne

l'industrialisation de la conscience, nécessaire dans la logique de

production industrielle massive et totalitaire.



[J'ai dû l'écrire à l'oreille ... Ça m'a pris des heures