Elle Avait Dix Sept Ans - Goldman Jones Fredericks


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Paroles de Goldman Jones Fredericks - Elle Avait Dix Sept Ans

Et puis cette ombre au fond de l'ombre

Et puis ces deux mains qui se nouent

Ces gestes faits et refaits sans en voir le bout

Et puis cette ombre encore debout

Le cri d'une sirne

Quand le jour a dteint

Parenthse de peine

L'oubli jusqu' demain

Longues secondes inertes

Le corps l'abandon

Gestes lents, cigarettes

Puis s'essuyer le front

Vague regard au ciel

Pour l'heure ou pour le temps

Trop de pluie de soleil

C'est tout ce qu'il en attend

Dja loin de ses haines

Aussi loin qu'il le peut

O ses rves l'entranent

Quand il ferme les yeux

Et puis cet otage sans cage

Et puis tous ces hommes en essaim

Son grave visage, maquillage, sans ge

Et puis ces billets dans ta main

Tu peux prendre ses lvres

Tu peux goter sa peau

Dcider de ses gestes

Mme dicter ses mots

La soumettre tes plaisirs

Tant que le compte est bon

Arracher des sourires

Mme changer son nom

Matre d'une apparence

Possdant de si peu

D'un vide et d'une absence

Ds qu'elle ferme les yeux

Quand la peine est trop lourde

Quand le monde est trop laid

Quand la chance est trop sourde

La vrit trop vraie

Comme au dernier voyage

Pour y voir enfin mieux

Enfin d'autres images

Quand on ferme nos yeux

Quand on ferme nos yeux

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