My Kingdom For a Horse - Frank Turner

Would you pick your clothes up, put your clothes on,
Pack your things and go?
I?m tired of sinking this low.
Awkward semi-naked coffee conversations fade
Quicker than mistakes that were made.
Mornings when I?m coming down, being driven round the bend,
Make for days when I?m losing my friends
For all the little things that I have done and cannot make amends.

Don?t you ever kind of wish that the world would just stop?
That the band would pack up and the curtain would drop?
I?ve been stuck inside the same old nights, the same old days off,
And I need you now because I can?t get out of this.

Clean your mirrors, roll your notes out,
Put your cards away.
That?s a game that I don?t want to play anymore.
My head is sore, my throat is raw, and what?s more
I?m fifty pounds down to feel empty and poor,
Remembering the things that I believed when I was sober and sure.

And I?m trying to speak straight,
But I?m drunk and I?m lonely and you won?t believe me,
And I?m trying to see straight,
But I?ve been up for days and it scares you away,
And I?m trying to keep straight,
But I?d trade it all for just five minutes more
Of your wandering hands with their simple demands that are
All the things I ever wanted, better than the powder and pills,
All the things I ever needed, the only thing that doesn?t seem to kill,
That still makes me smile.

So if I tell you all the little things that I think that I need,
Will you tell me how to tell the world from the woods from the trees?
Because I?ve been stuck inside my comforting familiar disease,
And I need you now because I can?t get out,
And all over Europe the lights are going out,
And I?m pulling down the curtain, but every time I reach out
You?re gone.

Souhaitez-vous prendre vos vêtements, mettre vos vêtements,
Emballez vos affaires et partez?
Je suis fatigué de couler aussi bas.
Les conversations de café semi-nues maladroites s'estompent
Plus rapide que les erreurs commises.
Les matins quand je descends, étant conduit dans le virage,
Je fais des jours où je perds mes amis
Pour toutes les petites choses que j'ai faites et que je ne peux pas réparer.

N'avez-vous jamais souhaité que le monde s'arrête?
Que le groupe ferait ses bagages et que le rideau tomberait?
J'ai été coincé dans les mêmes vieilles nuits, les mêmes vieux jours de congé,
Et j'ai besoin de toi maintenant parce que je ne peux pas m'en sortir.

Nettoyez vos miroirs, déployez vos notes,
Rangez vos cartes.
C'est un jeu auquel je ne veux plus jouer.
Ma tête me fait mal, ma gorge est crue, et quoi de plus
J'ai cinquante livres pour me sentir vide et pauvre,
Je me souviens des choses auxquelles je croyais quand j'étais sobre et sûre.

Et j'essaie de parler franchement,
Mais je suis ivre et je suis seul et tu ne me croiras pas,
Et j'essaie de voir droit,
Mais je suis debout depuis des jours et ça vous fait peur,
Et j'essaie de rester droit,
Mais je voudrais tout échanger pendant cinq minutes de plus
De vos mains errantes avec leurs exigences simples qui sont
Tout ce que j'ai toujours voulu, mieux que la poudre et les pilules,
Toutes les choses dont j'ai jamais eu besoin, la seule chose qui ne semble pas tuer,
Cela me fait toujours sourire.

Donc, si je vous dis toutes les petites choses dont je pense avoir besoin,
Voulez-vous me dire comment distinguer le monde des bois des arbres?
Parce que j'ai été coincé dans ma maladie familière réconfortante,
Et j'ai besoin de toi maintenant parce que je ne peux pas sortir,
Et dans toute l'Europe, les lumières s'éteignent,
Et je tire le rideau, mais chaque fois que je tends la main
Tu es parti.