Roadhouse Nights - Frank Sinatra

A monologue by Frank Sinatra



I would like to tell you a short story about Mr. Porter and myself. Many many years ago when I was a

young man, I was working in what we used to call in those days, a roadhouse, in an area called

Englewood, New Jersey, on the Route 9W. It was just across the river from New York, across the George

Washington Bridge.

One Sunday evening, when there were about thirty or forty people present in the club, I was working

with an orchestra where I was the head waiter, vocalist with the orchestra, answering telephones, and

making out the regular programs. It was the usual quiet Sunday evening, sometime about August or

September, and a party of people arrived. I noticed, because of photographs, a man who resembled Mr.

Porter. Of course I was absolutely astounded to be in the same room with him.

I have been singing only a year and a half or two years, and have tried to sing as much Cole Porter as

I could. I enjoyed singing his lyrics. And for another reason. Mr. Porter, unlike Mr. Rodgers,

doesn't go out and get loaded because of any arrangements that somebody else made of his music. Mr.

Porter was a very liberal man in that sense. He really didn't care how you arranged it as long as you

did the song in its entirety, even if you change the tempo from a slow fourth or a twelve eighth. It

did not make any difference to him.

He came into the room and I very bravely said to the poor souls sitting in the dark room: "We have

with us this evening, ladies and gentlemen, one of the greatest artists of our musical world in

America, a man of great renown," and I went on and on and on, and gave him the greatest build-up since

Charles Lindbergh. I proceeded to have him take a bow. I asked him would he take a bow and he did,

and stared daggers at me. That

Un monologue de Frank Sinatra



J'aimerais vous raconter une courte histoire sur M. Porter et moi-même. Il y a de nombreuses années quand j'étais

jeune homme, je travaillais dans ce que nous appelions à l'époque, un relais routier, dans une zone appelée

Englewood, New Jersey, sur la Route 9W. C'était juste en face de New York, de l'autre côté du George

Pont de Washington.

Un dimanche soir, alors qu'il y avait une trentaine ou une quarantaine de personnes présentes dans le club, je travaillais

avec un orchestre où j'étais maître d'hôtel, chanteur avec l'orchestre, répondeur téléphonique, et

établir les programmes réguliers. C'était le calme habituel du dimanche soir, vers août ou

Septembre, et un groupe de personnes est arrivé. J'ai remarqué, à cause de photographies, un homme qui ressemblait à M.

Porter. Bien sûr, j'étais absolument stupéfait d'être dans la même pièce que lui.

Je chante depuis seulement un an et demi ou deux ans, et j'ai essayé de chanter autant Cole Porter que

Je pouvais. J'ai aimé chanter ses paroles. Et pour une autre raison. M. Porter, contrairement à M. Rodgers,

ne sort pas et ne se charge pas à cause des arrangements que quelqu'un d'autre a faits de sa musique. M.

Porter était un homme très libéral dans ce sens. Il se moquait vraiment de la façon dont vous l'aviez arrangé tant que vous

a fait la chanson dans son intégralité, même si vous changez le tempo d'un quart lent ou d'un huitième. Il

ne fait aucune différence pour lui.

Il est entré dans la pièce et j'ai très courageusement dit aux pauvres âmes assises dans la pièce sombre: "Nous avons

avec nous ce soir, mesdames et messieurs, l'un des plus grands artistes de notre monde musical en

L'Amérique, un homme de grande renommée, "et je suis allé indéfiniment, et lui ai donné la plus grande accumulation depuis

Charles Lindbergh. J'ai commencé à le faire s'incliner. Je lui ai demandé s'il prendrait un arc et il l'a fait,

et me regarda avec des poignards. Cette