Never Tasted Tears - Emilie Autumn

I?ve never tasted tears like these before
And though they are the saddest I have known
Their simple cause is none but one of joy
For now it seems I may not be alone
Upon this earth as I have been ?til no
wA truly unexpected twist of fate
For I had given up on everyone
Especially myself, and thought it late
Too late for any soul to cast a line
His hook would hit the ice and snap in two
But someone blew a kiss and with his breath
Unfroze what ne?er a roaring fire could do
An angel now is mine and from the start
I knew that I was bound to let him in
But while I smile I weep because I know
That something ends so that this can begin
God, what a fool am I, or am I wise?
For years have I kept hidden in my heart
The name of one who never had been more
But whom I wrote about and set apart
From other men, though never did I tell
My feelings, nay, but used him as a muse
An inspiration, something to adore
But rarely did I think on what I?d lose
If ever my affections were replaced
By someone living, breathing, warm and real
For while I pledged my life to him in song
The same for me I knew he did not feel
If I could tell the truth, I?d say I planned
To go on in this fashion for all time
I didn?t care he couldn?t care for me
As long as I could own him in each rhyme
And have someone to think about each night
When torment after torment wracked my soul
To writhe in sorrow, bathe in pain?s delight
To fill my pages was my only goal
Until the day I dared to call it love
For this love was the only I had known
And somehow I could keep the rest away
For in my mind I never was alone
And being thus in love, though with a specter,
I never did expect, nor wish, nor care
To take another in that holy place
Though in my mind I knew no one was there
Yay, in my mind, but not so in my soul
I loved, I swear I loved, else why this pain
When of my will I opened up the door
And swept the space where I swore he?d remain
And something dies within me as I sweep
As something new is born in every tear
Past years of memories I long to keep
A future that I both long for and fear
There really was no question when it came
This shooting star, both fire and gentleness
Who never gave me time to make my choice
But made my will his own with each caress
For once and only once I did not think
Where I should feel and for that I was proud
But it was one thing to enact the part
And something else to say the word aloud
For once I had, I felt a shadow fade
Which over me had hung for all these years
And no true loss in all the world could match
The sense of someone passing with my tears
I hadn?t known ?til then how lost I was
Enveloped in this mist of my design
So much of me my muse had thus become
That in my eyes no star was seen to shine
Unless it bore some of my phantom?s light
Or carried strains of music in the beams
Until my soul was open to the view
No man could enter, except in my dreams
It?s over now and I am not afraid
I know full well what I am meant to do
But late at night when I recall my muse
I cry for us as though he ever knew
That I had waited years to hear my name
Once spoken as it should have always been
I?d wait there still but someone real appeared
And stole the heart no man could hope to win
If to my muse I?d ever said hello
It might not hurt this much to say goodbye
But there is something tragic in this scene
Which may appear as joyous to the eye
Of anyone who witnesses myself
Bound in the arms and lips of my new friend
Completed in a way I?ve never been
And healing wounds I thought would never mend
The truth that shattered my reality
The soul I dreamed but never thought I?d meet
And now I don?t look back except in dreams
Yet when I do the pain is always sweet
For only pain can show me who I was
And from that girl to me how much I?ve grown
I?ve never tasted tears like these before
And yes, they are the saddest I have known

Je n'ai jamais goûté de larmes comme celles-là auparavant
Et bien qu'ils soient les plus tristes que j'ai connus
Leur simple cause n'est qu'une joie
Pour l'instant, il semble que je ne sois peut-être pas seul
Sur cette terre comme je l'ai été?
une tournure du destin vraiment inattendue
Car j'avais abandonné tout le monde
Surtout moi-même, et je l'ai pensé tard
Trop tard pour qu'une âme lance une ligne
Son crochet frappait la glace et se cassait en deux
Mais quelqu'un a fait un bisou et avec son souffle
Dégeler ce que ne pourrait faire un feu rugissant
Un ange est maintenant à moi et depuis le début
Je savais que je devais le laisser entrer
Mais pendant que je souris, je pleure parce que je sais
Que quelque chose se termine pour que cela puisse commencer
Dieu, quel imbécile suis-je, ou suis-je sage?
Pendant des années, je suis resté caché dans mon c?ur
Le nom de celui qui n'a jamais été plus
Mais à propos de qui j'ai écrit et mis à part
Des autres hommes, mais je n'ai jamais dit
Mes sentiments, non, mais je l'ai utilisé comme muse
Une inspiration, quelque chose à adorer
Mais j'ai rarement pensé à ce que je perdrais
Si jamais mes affections étaient remplacées
Par quelqu'un vivant, respirant, chaleureux et réel
Car pendant que je lui promettais ma vie en chanson
De même pour moi je savais qu'il ne se sentait pas
Si je pouvais dire la vérité, je dirais que j'ai prévu
Pour continuer de cette façon pour toujours
Je m'en fichais, il ne pouvait pas s'occuper de moi
Tant que je pourrais le posséder dans chaque rime
Et avoir quelqu'un à penser à chaque nuit
Quand tourment après tourment a ravagé mon âme
Se tordre de douleur, se baigner de joie
Remplir mes pages était mon seul objectif
Jusqu'au jour où j'ai osé l'appeler amour
Car cet amour était le seul que j'avais connu
Et d'une manière ou d'une autre je pourrais éloigner le reste
Car dans mon esprit je n'ai jamais été seul
Et étant ainsi amoureux, quoique d'un spectre,
Je n'ai jamais attendu, ni souhaité, ni pris soin
Pour en prendre un autre dans ce lieu saint
Bien que dans mon esprit, je savais que personne n'était là
Oui, dans mon esprit, mais pas dans mon âme
J'aimais, je jure que j'aimais, sinon pourquoi cette douleur
Quand de mon gré j'ai ouvert la porte
Et balayé l'espace où j'ai juré qu'il resterait
Et quelque chose meurt en moi alors que je balaie
Comme quelque chose de nouveau naît dans chaque larme
Ces dernières années de souvenirs que je désire ardemment garder
Un avenir que j'aspire et que je crains à la fois
Il n'y avait vraiment aucune question quand il est venu
Cette étoile filante, à la fois feu et douceur
Qui ne m'a jamais donné le temps de faire mon choix
Mais fait ma volonté à chaque caresse
Pour une fois et une seule fois je ne pensais pas
Où je devrais me sentir et pour cela j'étais fier
Mais c'était une chose de décréter le rôle
Et autre chose pour dire le mot à haute voix
Pour une fois que j'ai eu, j'ai senti une ombre s'estomper
Qui sur moi avait accroché pendant toutes ces années
Et aucune vraie perte au monde ne pourrait égaler
Le sentiment de quelqu'un qui passe avec mes larmes
Je ne savais pas jusqu'alors à quel point j'étais perdu
Enveloppé dans cette brume de ma conception
Tant de moi ma muse était ainsi devenue
Qu'à mes yeux aucune étoile n'a été vue pour briller
À moins qu'il ne porte une partie de la lumière de mon fantôme
Ou transporté des souches de musique dans les poutres
Jusqu'à ce que mon âme soit ouverte à la vue
Aucun homme ne pouvait entrer, sauf dans mes rêves
C'est fini maintenant et je n'ai pas peur
Je sais très bien ce que je dois faire
Mais tard le soir quand je me souviens de ma muse
Je pleure pour nous comme s'il avait jamais su
Que j'avais attendu des années pour entendre mon nom
Une fois parlé comme il aurait dû toujours l'être
J'attendrais encore là mais quelqu'un est apparu
Et volé le c?ur qu'aucun homme ne pouvait espérer gagner
Si à ma muse j'avais jamais dit bonjour
Ça ne ferait pas si mal de dire au revoir
Mais il y a quelque chose de tragique dans cette scène
Ce qui peut paraître joyeux à l'?il
De tous ceux qui me témoignent
Lié dans les bras et les lèvres de mon nouvel ami
Terminé d'une manière que je n'ai jamais été
Et les plaies de guérison que je pensais ne répareraient jamais
La vérité qui a brisé ma réalité
L'âme dont j'ai rêvé mais que je n'aurais jamais pensé rencontrer
Et maintenant je ne regarde pas en arrière sauf dans les rêves
Pourtant quand je fais la douleur est toujours douce
Car seule la douleur peut me montrer qui j'étais
Et de cette fille à moi combien j'ai grandi
Je n'ai jamais goûté de larmes comme celles-là auparavant
Et oui, ce sont les plus tristes que j'ai connus