Subdivision - DiFranco Ani

white people are so scared of black people. they bulldoze out to the

country, and put up houses on little loop-d-loop streets. and while america

gets its heart cut right out of its chest, the berlin wall still runs down

main street separating east side from west. and nothing is stirring, not even

a mouse, in the boarded up stores and the broken down houses, so they hang

colorful banners off all the street lamps just to prove they got no manners,

no mercy, and no sense. and i wonder then what it will take for my city to

rise. first we admit our mistakes and then we open our eyes. the ghost of old

buildings are haunting parking lots in the city of good neighbors that history

forgot. i remember the first time i saw someone lying on the cold street, i

thought, "i can't just walk past you, this can't just be true." but

i learned by example to just keep moving my feet. it's amazing the things that

we all learn to do. so we're led by denial like lambs to the slaughter,

serving empires of style and carbonated sugar water and the old farmroad's a

four-lane that leads to the mall and my dreams are all guillotines waiting to

fall, and i wonder then what it will take for my country to rise. first we

admit our mistakes and then we open our eyes. 'til nation's last taker

succumbs to one last dumb decision and america the beautiful is just one big

subdivision.

les blancs ont tellement peur des noirs. ils volent au bulldozer jusqu'au

pays, et ériger des maisons dans de petites rues en boucle. et tandis que l'amérique

obtient son c?ur coupé à droite de sa poitrine, le mur de Berlin continue de couler

rue principale séparant le côté est de l'ouest. et rien ne bouge, même pas

une souris, dans les magasins fermés et les maisons en ruine, pour qu'elles pendent

des bannières colorées sur tous les réverbères juste pour prouver qu'ils n'ont rien à faire,

aucune pitié et aucun sens. et je me demande alors ce qu'il faudra à ma ville pour

monter. nous admettons d'abord nos erreurs, puis nous ouvrons les yeux. le fantôme de l'ancien

les bâtiments hantent les parkings dans la ville des bons voisins que l'histoire

oublié. Je me souviens de la première fois que j'ai vu quelqu'un allongé dans la rue froide, je

pensais, "je ne peux pas simplement passer devant toi, cela ne peut pas être juste vrai." mais

j'ai appris par l'exemple à continuer à bouger mes pieds. c'est incroyable les choses qui

nous apprenons tous à faire. donc nous sommes menés par le déni comme des agneaux à l'abattage,

servant des empires de style et de l'eau sucrée gazeuse et un ancien chemin de ferme est un

à quatre voies qui mène au centre commercial et mes rêves sont tous des guillotines qui attendent

tomber, et je me demande alors ce qu'il faudra à mon pays pour s'élever. d'abord nous

admettre nos erreurs et ensuite nous ouvrons les yeux. jusqu'à ce que le dernier preneur de la nation

succombe à une dernière décision stupide et en Amérique, la belle n'est qu'un grand

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