Remember The Mountain Bed - Billy Bragg

Do you still sing of the mountain bed we made of limbs and leaves:

Do you still sigh there near the sky where the holly berry bleeds:

You laughed as i covered you over with leaves, face, breast, hips and thighs,

You smiled when i said the leaves were just the color of your eyes.



Rosin smells and turpentine smells from eucalyptus and pine

Bitter tastes of twigs we chewed where tangled woodvines twine

Trees held us in on all four sides so thick we could not see

I could not see any wrong in you, and you saw none in me.



Your arm was brown against the ground, your cheeks part of the sky,

As your fingers played with grassy moss, and limber did you lie:

Your stomach moved beneath your shirt and your knees were in the air

Your feet played games with mountain roots as you lay thinking there.



Below us the trees grew clumps of trees, raised families of trees, and they

As proud as we tossed their heads in the wind and flung good seeds away:

The sun was hot and the sun was bright down in the valley below

Where people starved and hungry for life so empty come and go.



There in the shade and hid from the sun we freed our minds and learned

Our greatest reason for being here, our bodies moved and burned

There on our mountain bed of leaves we learned life's reason why

The people laugh and love and dream, they fight, they hate to die.



The smell of your hair i know is still there, if most of our leaves are blown,

Our words still ring in the brush and the trees where singing seeds are sown

Your shape and form is dim, but plain, there on our mountain bed

I see my life was brightest where you laughed and laid your head...



I learned the reason why man must work and how to dream big dreams,

To conquer time and space and fight the rivers and the seas

I stand here filled with my emptiness now and look at city and land

And i know why farms and cities are built by hot, warm, nervous hands.



I crossed many states just to stand here now, my face all hot with tears,

I crossed city, and valley, desert, and stream, to bring my body here:

My history and future blaze bright in me and all my joy and pain

Go through my head on our mountain bed where i smell your hair again.



All this day long i linger here and on in through the night

My greeds, desires, my cravings, hopes, my dreams inside me fight:

My loneliness healed, my emptiness filled, i walk above all pain

Back to the breasts of my woman and child to scatter my seeds again.



Words: woody guthrie (1944) -

Music: jeff tweedy/jay bennett (1999)



Leroy bach: piano

Jay bennett: organ, nylon-string guitar, backing vocal

Ken coomer: drums

John stirratt: bass, backing vocal

Jeff tweedy: vocal, acoustic guitar

Chantes-tu encore du lit de montagne que nous avons fait de branches et de feuilles:

Soupirez-vous toujours là près du ciel où la baie de houx saigne:

Tu as ri en te couvrant de feuilles, de visage, de poitrine, de hanches et de cuisses,

Tu as souri quand j'ai dit que les feuilles n'étaient que la couleur de tes yeux.



La colophane sent et la térébenthine sent l'eucalyptus et le pin

Goûts amers de brindilles que nous avons mâchées là où les vignes enchevêtrées s'enroulent

Les arbres nous tenaient sur les quatre côtés si épais que nous ne pouvions pas voir

Je ne pouvais pas voir de mal en toi, et tu n'en as vu aucun en moi.



Ton bras était brun contre le sol, tes joues faisaient partie du ciel,

Alors que vos doigts jouaient avec de la mousse herbeuse et de la souplesse, vous avez menti:

Votre estomac bougeait sous votre chemise et vos genoux étaient en l'air

Vos pieds ont joué à des jeux avec les racines des montagnes pendant que vous étiez en train de réfléchir là-bas.


En dessous de nous, les arbres poussaient des touffes d'arbres, élevaient des familles d'arbres, et ils

Aussi fiers que nous avons jeté leurs têtes dans le vent et jeté de bonnes graines loin:

Le soleil était chaud et le soleil brillait dans la vallée en dessous

Où les gens meurent de faim et de faim si vides vont et viennent.



Là, à l'ombre et cachés du soleil, nous avons libéré nos esprits et appris

Notre plus grande raison d'être ici, nos corps ont bougé et ont brûlé \u003cbr />
Là, sur notre lit de feuilles de montagne, nous avons appris la raison de la vie pourquoi

Les gens rient et aiment et rêvent, ils se battent, ils détestent mourir.



L'odeur de vos cheveux que je connais est toujours là, si la plupart de nos feuilles sont soufflées,

Nos mots résonnent encore dans la broussaille et les arbres où sont semées des graines chantantes

Votre forme et votre forme sont sombres, mais simples, là sur notre lit de montagne

Je vois que ma vie était la plus brillante où tu as ri et posé ta tête ...



J'ai appris la raison pour laquelle l'homme doit travailler et comment rêver de grands rêves,

Pour conquérir le temps et l'espace et combattre les rivières et les mers

Je me tiens ici rempli de mon vide maintenant et regarde la ville et la terre

Et je sais pourquoi les fermes et les villes sont construites par des mains chaudes, chaudes et nerveuses.



J'ai traversé de nombreux états juste pour me tenir ici maintenant, mon visage tout chaud de larmes,

J'ai traversé la ville et la vallée, le désert et le ruisseau pour amener mon corps ici:

Mon histoire et mon avenir brillent en moi et toute ma joie et ma douleur

Traversez ma tête sur notre lit de montagne où je sens à nouveau vos cheveux.



Toute cette journée je m'attarde ici et dans la nuit

Mes convoitises, mes désirs, mes envies, mes espoirs, mes rêves en moi se battent:

Ma solitude est guérie, mon vide est rempli, je marche avant toute douleur

Retour dans les seins de ma femme et de mon enfant pour disperser à nouveau mes graines.



Mots: Woody Guthrie (1944) -

Musique: jeff tweedy / jay bennett (1999)



Leroy bach: piano

Jay Bennett: orgue, guitare à cordes en nylon, accompagnement vocal

Ken coomer: batterie

John Stirratt: basse, accompagnement vocal

Jeff Tweedy: chant, guitare acoustique