Subdivision - Ani Difranco

white people are so scared of black people

they bulldoze out to the country

and put up houses on little loop-dee-loop streets

and while america gets its heart cut right out of its chest

the berlin wall still runs down main street

separating east side from west

and nothing is stirring, not even a mouse

in the boarded-up stores and the broken-down houses

so they hang colorful banners off all the street lamps

just to prove they got no manners

no mercy and no sense



and i'm wondering what it will take

for my city to rise

first we admit our mistakes

then we open our eyes

the ghosts of old buildings are haunting parking lots

in the city of good neighbors that history forgot



i remember the first time i saw someone

lying on the cold street

i thought: i can't just walk past here

this can't just be true

but i learned by example

to just keep moving my feet

it's amazing the things that we all learn to do



so we're led by denial like lambs to the slaughter

serving empires of style and carbonated sugar water

and the old farm road's a four-lane that leads to the mall

and our dreams are all guillotines waiting to fall



i'm wondering what it will take

for my country to rise

first we admit our mistakes

and then we open our eyes

or nature succumbs to one last dumb decision

and america the beautiful

is just one big subdivision

les blancs ont tellement peur des noirs

ils volent au bulldozer dans le pays

et installer des maisons dans de petites rues en boucle-en-boucle

et tandis que l'amérique obtient son c?ur coupé de sa poitrine

le mur de berlin descend toujours la rue principale

séparant le côté est de l'ouest

et rien ne bouge, pas même une souris

dans les magasins fermés et les maisons en ruine

pour accrocher des bannières colorées sur tous les lampadaires

juste pour prouver qu'ils n'ont pas de bonnes manières

aucune pitié et aucun sens



et je me demande ce qu'il faudra

pour que ma ville se lève

nous admettons d'abord nos erreurs

puis nous ouvrons les yeux

les fantômes des vieux bâtiments hantent les parkings

dans la ville des bons voisins que l'histoire a oublié \u003cbr />


je me souviens de la première fois que j'ai vu quelqu'un

allongé dans la rue froide

je pensais: je ne peux pas passer ici

cela ne peut pas être juste

mais j'ai appris par l'exemple

pour continuer à bouger mes pieds

c'est incroyable les choses que nous apprenons tous à faire



donc nous sommes menés par le déni comme des agneaux à l'abattage

au service d'empires de style et d'eau sucrée gazeuse

et la vieille route de ferme est à quatre voies qui mène au centre commercial

et nos rêves sont tous des guillotines qui attendent de tomber



je me demande ce qu'il faudra

pour que mon pays monte

nous admettons d'abord nos erreurs

puis nous ouvrons les yeux

ou la nature succombe à une dernière décision stupide

et l'amérique la belle

n'est qu'une grande subdivision