Pandora's Lullaby - Alphaville

So you hugged the globe
Now it's whirling too fast
I really got no hope to hang on to the past
The train has departed, the toxins have started
To announce that none will last
I cower in the gutter of a world that's not so near
And I listen to their mutters that are spinning through the air
The words unspoken, the promises broken
And the ones who really care
I'm the watcher of the scene
I see our shadows on the screen
And when the subway brakes to preserve some suicidal bee
I stop to breathe for a while
Maybe it was me
This is the world gliding by
Like the driftwood beams
On a lifetime's stream
The instant fundamental sky for Pandora's lullaby

I see distorted faces coined like gold
And in their wrinkles programs that commercial gurus told
A watermark against a spark
Umbrellas that they hold
I'm gliding in the distance and watch the world go by
An orbit full of questions, a perforated sky
But I just sit and wonder a bit that they never wonder why

Alors tu étreins le globe
Maintenant ça tourne trop vite
Je n'ai vraiment aucun espoir de garder le passé
Le train est parti, les toxines ont commencé
Pour annoncer qu'aucun ne durera
Je me recroqueville dans le caniveau d'un monde qui n'est pas si proche
Et j'écoute leurs murmures qui tournent dans l'air
Les mots tacites, les promesses brisées
Et ceux qui se soucient vraiment
Je suis l'observateur de la scène
Je vois nos ombres sur l'écran
Et quand le métro freine pour préserver une abeille suicidaire
Je m'arrête pour respirer un moment
C'était peut-être moi
C'est le monde qui glisse
Comme les poutres en bois flotté
Sur le flux d'une vie
Le ciel fondamental instantané pour la berceuse de Pandore

Je vois des visages déformés inventés comme de l'or
Et dans leurs programmes anti-rides que les gourous commerciaux ont racontés
Un filigrane contre une étincelle
Parapluies qu'ils détiennent
Je glisse au loin et regarde le monde passer
Une orbite pleine de questions, un ciel ajouré
Mais je m'assois juste et me demande un peu qu'ils ne se demandent jamais pourquoi