La morale est bien sauve, même pas égratignée,
Par ce scénar d'un braco raté, y'a plus qu'à pas s'rater
Pour le héros Sully Sefil qui a glissé du fil :
Valait p't'être' mieux en glisser que d'l'avoir à la patte...
Entre les lignes, y'a les "off",
Et ceux d'Sully sont des tirs d'Kalachnikoff.
Si t'as su lire Sully et qu'sa prose t'apostrophe,
T'y as p't'être reconnu un nouveau philosophe !
"Pas d'changement sans chaos", pensait Frédérik Nietzsche ;
Sefil et ses ficelles nous sortent de nos clichés,
Souvent à coup de "Clashs", ruptures définitives,
Sur fond d'amour,
Sur ton de mort bien vive,
Ses angles sont rugueux, sans jamais d'arrondis.
Quand les sons et les mots sont déjà des images,
Quelques dizaines d'entre elles par seconde sur bobine
Font qu'l' clip qui en sort se tache d'hémoglobine,
Le clap d'Sully Sefil sert alors d'guillotine.
Même l'amour sublimé n'a fait virer au rose
Tout le noir de c'court-métrage qui s'termine en carnage.
Le dernier coup d'fil de Sefil
C'est comme une confession mais sans pardon...
J'aurais tant préféré que le braqueur s'en sorte,
Mais dans "J'voulais", y'a tellement de "J'm'en veux",
Que l'issue de Sully devait être fatale...
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