Couplet 1 : Je suis dans ma chambre et je m'enferme pour échapper à l'enfer
qui règne à la maison. Mes émotions je les enterre en ce qui me concerne, pas
une solution à long-terme, donc j'écris pour décrire ce que mon c?ur
enferme, augmente le son de ma hi-fi pour couvrir les cris de ma mère et de mon
beau-père, mais rien à faire, donc je me tire. Alors je traîne dehors,
toujours le même décor, les mêmes potes, le même banc, mais qu'est-ce qu'on
déconne. Durant des heures et des heures, free style sur ta s?ur, un pincement
au c?ur, à la maison ma mère pleure. Je rentre quand tout le monde dort, si
elle me gronde je l'ignore, mais j'aimerais tellement lui apporter du
réconfort.
Refrain : Moi je vous aime. Ne pouvez-vous pas vous aimer ? Au moins faire
semblant, pour que ce soit comme avant. Vous savez que je vous aime, mais
survivre devient difficile, surtout quand on doit grandir au milieu d'une guerre
civile.
Couplet 2 : Au réveil, cette vibe est une entaille aux entrailles, je baîlle,
mets mon armure prêt pour la bataille. J'en peux plus de cette tension, mes
profs me font : "Attention !". A l'école je fous ma merde, il faut bien lâcher
la pression. De retour à la maison, rien ne change, même à table, ça gueule,
je sais pas pourquoi mais je me sens coupable. Je me mure dans mon 10 mètres
carré, rime pour pas devenir taré. Ils peuvent pas se taire ? Que faire pour
les séparer ? Je sors, je m'en mêle, crie jusqu'à en avoir mal, mais
maintenant tout le monde gueule et ma petite s?ur chiale. J'aimerais effacer de
sa petite tête toutes ces choses qu'on a vécues, j'aimerais aussi être le
père qu'on a jamais eu. Mais au lieu de ça, je prends mes affaires et je me
casse, dans l'escalier, croise les flics qui débarquent, "Viel Spass !". Je me
dis, "je m'en fous, j'ai mes potes et le hip hop", mais je m'effondre en larmes
devant mon meilleur pote.
Refrain : Moi je vous aime. Ne pouvez-vous pas vous aimer ? Au moins faire
semblant, pour que ce soit comme avant. Vous savez que je vous aime, mais
survivre devient difficile, surtout quand on doit grandir au milieu d'une guerre
civile.
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