D'un vol majestueux
Tu glisses dans l'azur bleu
La plaine, au pied des monts
N'a plus la gaieté du temps des chansons
Flamingo, on n'entend plus
Que la déchirure des balles perdues
Et la ville n'a plus d'oiseaux
Flamingo, flamingo
Un cèdre aux branches nues
Se penche, les bras tendus
On dirait une maman
Qui parle d'amour à tous ses enfants
Épargnez, au nom du Ciel,
Ce pays de soleil, de fruits et de miel
Mais la sagesse n'a plus d'écho
Flamingo, flamingo
Je vois un jour se lever
Mais est-ce vraiment trop rêver ?
Où, dans ta robe rose comme un chérubin,
Tu contemples la foule du dimanche matin
Un chemin de fraternité
Mène à l'église et à la mosquée
Mais est-ce vraiment rêver trop ?
Flamingo, flamingo
Et la lune au firmament
Accroche une croix et un croissant
Mais est-ce vraiment rêver trop ?
Flamingo, flamingo
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