Quand la jeunesse s'éprend de la routine
Et qu'un autre dessin se dessine,
On ne laisse plus de place à la musique
Puis alors nous pousse une ribambelle
Un amer amour du matériel,
Mais on ne laisse plus de place à la musique
Si jamais nous reviennent ses envies d'être bohèmes
Si jamais ressurgissent nos mains musiciennes
Je serai de nouveau pour toi nomade
Je suivrai le rythme de ta croisade
Réécris ta vie en poème, comme lorsque nous étions
bohèmes
Reviens égayer mon sourire, comme lorsque l'on bravait
l'avenir
En conquérant l'Amérique sous les étoiles nostalgiques
De tous les grands voyageurs qui perdirent l'envie de se
perdre
Et qui par prudence ou par peur, laissèrent s'éteindre
l'ardeur
Mais nous, nous sommes de paroles
Écrivains de paysages vierges
Mon or et ta boussole peuvent encore prendre leur envol
Mais si jamais nous reviennent ses envies d'être bohèmes
Si jamais ressurgissent nos mains musiciennes
Je serai de nouveau pour toi nomade
Je suivrai le rythme de ta croisade
Réécris ta vie en poème, comme lorsque nous étions
bohèmes
Je serai de nouveau pour toi nomade
Je suivrai le rythme de ta croisade
Réécris ta vie en poèmes, comme lorsque nous étions
bohèmes
Tu étais mon flair, tu étais ma foi
Tu étais mon souffleur de verre
Pour la musique, reviens-moi
J'ai besoin de ton univers
|