Faut Qu'j'm'en Aille - Sébastien Agius

Je tribale mon âme en pleine ville
Et mes rêves écorchés
C'est la course à l'argent docile
Réussite exigée.
Ça va, ça vient,
Autour de moi
Ces rois du rien,
Oh non, non !

Et belle, et belle est ma vie,
Mon ciel à moi n'est plus gris !
Pris dans ce Grand Huit,
Tout va si vite, ça déraille !
Et telle est, telles est ma vie,
Il suffit de lui dire oui
C'est aujourd'hui
Que je vous dis bye bye bye
Faut qu'j'm'en aille

Comme la gueule d'un ogre géant
La ville avale le temps.
Je la vois, assise sur un banc,
Dévorer tous ces gens.
Qui courent en vain
Vers le néant,
Ces rois du rien,
Oh non, non !

Et belle, et belle est ma vie,
Mon ciel à moi n'est plus gris !
Pris dans ce Grand Huit,
Tout va si vite, ça déraille !
Et telle est, telles est ma vie,
Il suffit de lui dire oui
C'est aujourd'hui
Que je vous dis bye bye bye
Faut qu'j'm'en aille