Miroir, Miroir - Rohff

Hé miroir, dans le rap c'est qui qui déchire ça.
Des fois je me pose des questions.

[Refrain] Miroir, miroir, ne me cache rien dit moi tout.
Moi je m'attends à tout, montre moi tout,
Mes défauts, mes atouts, ici comme partout.
Moi je sais peut-être pas tout mais je crois en Dieu avant tout.

Je sais que la curiosité est un vilain défaut,
j'aimerais rentrer dans ta peau.
Emprunter tes yeux, m'observer un peu.
Pour voir ce que tu vois quand tu me croises.
Toi qui me côtoies ou qui me toises.
Toi qui es au même titre que moi sur cette terre.
Une force d'attraction aussi puissante que l'argent.
L'envie d'élucider le mystère, déshabiller le regard des gens.
Qui de nos jours insignifiants, ce masque de larmes,
de joies théâtrale.
Pou ça on libère notre amour que dans le cercle familial.
En France comme partout dans le monde.
L'homme est ainsi fait, on s'y fait à longue.
Je capte les ondes bonnes ou mauvaises au coup d'oeil.
Si tu la joues froid, couvre-toi il fait moins cinq à l'accueil.
Je m'adapte, même si des fois ça m'écoeure.
Pour ceux qui prennent un malin plaisir à mettre leurs défauts en valeur.
J'aimerais visiter ton subconscient, m'entendre dans tes oreilles.
M'imprégner de ta conscience juste pour voir si ça sonne pareil.

[Refrain x2]

J'aimerais comprendre la jalousie puisque chaque chose a une raison.
Je me pose des questions qui n'aboutissent qu'à des suppositions.
Est-ce que les faibles d'esprit s'abrutissent de fausses opinions.
Par manque de personnalité, un jaloux est touché par ma vie.
Oh ! puis non, c'est comme pour le SIDA, pour ça y'a pas d'antidote.
On se contente de ce dont la nature nous dote. Miroir montre-moi ces gens qui
cassent du sucre sur notre dos.
J'aimerais les surprendre en live pour qu'ils ressentent en eux ces défauts.
On leur doit pas de compte, ils se rendent pas compte, c'est des fous.
Fais-moi apparaître ces gens qui se disent vrai alors que c'est des faux.
Je me méfie des gens, ne négligeant rien, intransigeant.
C'est comme la Hagra, ça paie mal d'être tigent.
C'est bien d'être sympa, mais sa profite aux gens qui ne le sont pas.
Les races maudites d'hypocrites aux sourires que je ne sens pas, commettent des
lapsus révélateurs.
Je suis un peu parano, paro face aux compliments flatteurs.
Hé miroir, miroir, mais qui dois-je éviter, hein miroir, mais qui dois-je
inviter.
Et quand il nous arrive un truc bien, est-ce qu'on ne l'a pas mérité.
Donne moi la clé du tiroir de la vérité.
Éclaire-moi les fonctions des ces facteurs, pulsions, rires, pleurs.
Le coeur qu'abrite l'amour, la haine, la bombe, non.
On anticiperait sur sur la douleur en étant précurseur.
Miroir montre-moi le lieu où se trouve mon âme soeur.
Ça peut paraître fou, j'aimerais saisir le sens du désir.
Du regard au toucher qui t'amène au plaisir.
Je trouve ça intrigant le fait de convoiter.
Miroir dit-moi la vreté, la supériorité.
Tous au juste milieu, on aurais plus à s'affronter.
Miroir, miroir, au risque que tu te brises.
J'aimerais anéantir le pouvoir et la méprise.
En reflet incarne le visage du vice, image.
Le précieux regard qu'une mère porte sur son fils.

[Refrain x4]