Albright Monument, Bagdhad - Propaghandi


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Paroles de Propaghandi - Albright Monument, Bagdhad

Wadia's best friend's youngest sister was denied a proper burial because for two days they couldn't douse the flames the allied planes had showered on her tiny body. And all the paper trails that lead to all the roads that lead to all these Basras make it seem like we're all just "collateral damage" waiting to be happened in some unforeseen Pentagon budget-drill. Today's Ba'ath regime is just the Red Scare of yesteryear. And I drink myself to sleep because I'm losing faith that any of us will ever amount to anything more than reluctant human subsidies, the moving parts in a death-machine, protesting their complicity, but waiting for somebody else to throw their body on the churning gears. I drink myself to sleep because I'm losing faith that we, here in the Cradle of Affluence can cease this sickening drive for individual strength through state-powers' swinging fists or that we'll ever look back and laugh at the irony that is: an atomic murderer is enshrined in Independence, USA while 8000 miles from here (back in the Cradle of Democracy) it's another banner year for a cottage industry a ritual at the corner of George and Constantine - as foundries scramble to recast his decapitated monument.

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Traduction de Propaghandi - Albright Monument, Bagdhad

La plus jeune s?ur de la meilleure amie de Wadia s'est vu refuser un enterrement approprié car pendant deux jours, ils n'ont pas pu éteindre les flammes que les avions alliés avaient répandues sur son petit corps. Et toutes les traces de papier qui mènent à toutes les routes qui mènent à toutes ces Basras donnent l'impression que nous ne sommes que des dommages collatéraux qui attendent de se produire dans un exercice budgétaire imprévu du Pentagone. Le régime Baas d'aujourd'hui n'est que la peur rouge d'antan. Et je me bois pour dormir parce que je perds la foi que l'un de nous ne sera jamais rien d'autre que des subventions humaines réticentes, les pièces mobiles d'une machine à mort, protestant de leur complicité, mais attendant que quelqu'un d'autre jette leur corps dessus les barattes. Je me bois pour dormir parce que je perds la foi que nous, ici, dans le berceau de l'affluence, pouvons arrêter cette poussée écoeurante pour la force individuelle à travers les poings oscillants des pouvoirs d'État ou que nous regarderons en arrière et rirons de l'ironie qui est : un meurtrier atomique est enchâssé à Independence, aux États-Unis, tandis qu'à 8000 miles d'ici (de retour dans le berceau de la démocratie), c'est une autre année record pour une industrie artisanale un rituel au coin de George et Constantine - alors que les fonderies se démènent pour refondre son monument décapité.

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