Three Fishers - Joan Baez

(John Hullah – Charles Kingsley)







Three fishers went sailing out into the west,

Out into the west as the sun went down,

Each thought on the woman that loves him the best,

And the children stood watching them out of the town.



For men must work and women must weep,

For there's little to earn and many to keep,

And the harbor bar be moaning.



Three wives sat up in the lighthouse tower,

They trimmed the lamps as the sun went down,

And they looked at the squall and they looked at the shower,

And the night-wrack came rolling in ragged and brown.



For men must work and women must weep,

‘Though storms be sudden and the waters be deep

And the harbor bar be moaning.



Three corpses lay out on the shining sand,

In the morning gleam as the tide went down,

And the women were weeping and wringing their hands,

For those who would never come back to the town.



For men must work and women must weep,

And the sooner it's over, the sooner to sleep

And good-bye to that bar and its moaning.



For men must work and women must weep,

And the sooner it's over, the sooner to sleep

And good-bye to that bar and its moaning.

(John Hullah - Charles Kingsley)







Trois pêcheurs ont navigué vers l'ouest,

Vers l'ouest quand le soleil se couchait,

Chaque pensée sur la femme qui l'aime le mieux,

Et les enfants les regardaient hors de la ville.



Car les hommes doivent travailler et les femmes doivent pleurer,

Car il y a peu à gagner et beaucoup à garder,

Et le bar du port gémit.



Trois femmes se sont assises dans la tour du phare,

Ils ont coupé les lampes au coucher du soleil,

Et ils ont regardé le grain et ils ont regardé la douche,

Et le foutre de nuit est venu en lambeaux et marron.



Car les hommes doivent travailler et les femmes doivent pleurer,

"Bien que les tempêtes soient soudaines et les eaux profondes

Et le bar du port gémit.



Trois cadavres gisent sur le sable brillant,

Dans la lueur du matin alors que la marée descendait,

Et les femmes pleuraient et se tordaient les mains,

Pour ceux qui ne reviendraient jamais en ville.



Car les hommes doivent travailler et les femmes doivent pleurer,

Et plus tôt c'est fini, plus tôt pour dormir

Et au revoir à ce bar et ses gémissements.



Car les hommes doivent travailler et les femmes doivent pleurer,

Et plus tôt c'est fini, plus tôt pour dormir

Et au revoir à ce bar et ses gémissements.